DAVID FINCHER – Filmographie

À l’occasion de la sortie, cet automne, de The Killer, le douzième film du réalisateur DAVID FINCHER, retour sur la filmographie d’un metteur en scène qui a tout d’un tueur dans son domaine.

Un article succinct et qui n’a pour seul but que d’amener le lecteur à se focaliser sur le travail d’un véritable artisan du cinéma. Pourquoi lui en particulier ? Car pour les différents artifices techniques et les genres qu’il chérit, DAVID FINCHER se révèle être, sans hésitation et depuis toujours, mon réalisateur favori. Mon metteur en scène par excellence. L’artisan ultime d’une forme de cinéma que j’affectionne tout particulièrement.

Pour les détails qui entourent la carrière de l’homme en question, je vous laisse le soin de consulter la page Wikipédia, très fournie à son sujet. D’un point de vue purement personnel, j’espère attirer l’attention du lecteur sur le soin du détail auquel le réalisateur semble être attaché. Ce sens du détail et ses différentes obsessions, on les retrouve naturellement à l’écran, dans une filmographie assez dense.

L’ARTISAN

Si entre les studios de productions et DAVID FINCHER cela n’a jamais été des grandes histoires d’amour (en cause : des différends liés aux budgets, le plus souvent), le réalisateur collabore fréquemment avec les mêmes artisans qui complètent son travail de mise en scène. C’est par exemple le cas pour la composition de ses bandes originales, à deux périodes distinctes. Mais aussi de son monteur attitré jusqu’à ses deux directeurs de la photographie.

Qu’il s’agisse du rythme qu’il impose à ses films, jusqu’à la justesse des angles qu’il choisit de filmer, Fincher est un maître. Un maître spécialisé dans des genres relativement sombre. Notamment le thriller, qu’il soit policier, ou non, et souvent macabre et/ou psychologique. (Se7en, Fight Club, Zodiac, le remake Millénium, sans oublier Gone Girl, pour ne citer qu’eux). Ce qui ne l’empêche pas de raconter des histoires plus douces, bien que tragique. Qu’elles soient romantiques et Fantastique (Benjamin Button), de l’ordre du Biopic (The Social Network), ou plus Historique (Mank).

Dans tous les cas, la plus grande partie de sa filmographie demeure délectable. C’est pourquoi, en suivant cette liste, je vous invite à lire les critiques de chacun de ses films, par ordre de sortie cinéma. Films que j’ai donc revisionnés pour l’occasion, dont certains pour un nombre de fois incalculable. Trois d’entre eux font partie de mes plus gros coups de cœur de cinéphile. Ils ont également une importance purement personnelle à mes yeux. (voir le code couleur les concernant).

ADDITION TÉLÉVISION

À noter la réalisation et la production de plusieurs formats sérielle à la suite de son contrat avec le géant du streaming Netflix. À commencer par la marquante série politique HOUSE OF CARDS, fer de lance de la plateforme, dont il réalise le pilote et le second épisode en 2013. Bien plus tard, en 2017, le réalisateur revient à un genre qu’il chérit — le thriller policier psychologique — et met en scène 4 épisodes de la brillante MINDHUNTER. Puis 3 autres en 2019, durant la seconde saison. Un projet depuis avorté, hélas, et dont la troisième saison fait encore rêver.

Enfin, hormis la production de l’anthologie d’animation (pour adulte) LOVE, DEATH & ROBOTS, DAVID FINCHER réalise en 2022 un épisode (assez génial) du troisième volume.

(3 commentaires)

  1. […] si 2024 signe la fin du contrat entre le réalisateur et la plateforme, Fincher dévoile aujourd’hui un exercice millimétré. Après un travail qu’il a qualifié d’épuisant sur des épisodes de séries TV, et surtout presque 3 ans après un film hommage qui a divisé le public, l’un des maîtres du thriller revient (enfin et véritablement) avec un projet qui résonne avec l’ensemble de sa filmographie. […]

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