THE GILDED AGE – saison 2

EN DEUX MOTS : Nouveauté hivernale de l’année passée, relayer au créneau plus discret du lundi soir, THE GILDED AGE reviens dans une seconde saison de 8 épisodes. (Contre les neufs de sa saison introductive). La nouvelle odyssée historique du scénariste vétéran anglais Julian Fellowes poursuit son parcours comme l’avait fait Downton Abbey avant-elle : en avançant dans le temps.

Cette suite semble de prime abord affreusement similaire à la précédente. Même si, après moins de 2 ans d’absence sur nos écrans, ce retour semble toujours plus grandiose visuellement. La dernière production HBO de l’année demeure parfaite pour l’automne et préparé l’ambiance magique de Noël.

Cela suffit-il à convaincre ? Oui et non. Car tout dépend si on aime, ou pas, la formule du showrunner. Un soap de luxe qui se compose d’une multitude de protagonistes. D’appréciable au détestable profil de la haute société, jusqu’à l’employé dévoué à une vie de servitude.

SOAP DE LUXE

Son univers se compose ainsi d’un bon nombre de résidences de luxe, qu’elle soit new-yorkaise ou dans les campagnes plus ou moins environnantes. Julian Fellowes n’en oublie pas sa justesse historique (grève d’ouvriers / inauguration de pont de Brooklyn, etc.) qui se dévoile comme la toile de fond du show. Et qui rythme par la même occasion différentes intrigues, secondaire comme principale.

THE GILDED AGE fait l’exquise par ce biais d’une multitude de destins, dans une ère de prospérité significative aux États-Unis. Elle démarre de ce fait sous une certaine fluidité et une prestance indéniable. Ses costumes raffinés d’époque sont aussi variés que grandiose pour la rétine, et pas uniquement pour les aficionados. Ce drame historique conserve sa légèreté, même quand elle endeuille ses personnages par une quelconque tragédie.

Durant les quasiment 8h qui composent cette seconde saison, la série brille avant tout pour son raffinage et ses romances impossibles. Après une première saison qui faisait office de grosse introduction, cette suite s’encombre de moins de longueurs et embrasse sa formule de soap majestueux. Et il n’y a pas à dire le résultat fonctionne.

On peut uniquement regretter un certain nombre d’inégalités dans les intrigues, surtout vis-à-vis des nombreux noms qui sont ajoutés au générique cette saison. En soit, cela n’enlise en rien le rythme de cette fable historique. Plus en détail néanmoins, il paraît clair que certaines intrigue (quasiment tertiaire) ne sont là que pour consolider certains personnages et caractères distincts. Sans trop de convictions parfois.

CONCLUSION

La vision de son showrunner demeure donc sur sa bourgeoisie et ses guerres d’opérettes. Et justement c’est la ligne centrale de cette seconde saison, qui nous ait teasé durant toute la saison et qui se conclut assez brillamment, au même titre que l’ensemble de sa saison.

De plus, cette fin de saison procure un petit sentiment agréable d’accomplissement et ouvre naturellement la voie a une suite dans la lignée de la précédente production du showrunner. Ainsi, grâce à huit nouveaux épisodes encore plus majestueux, THE GILDED AGE négocie parfaitement le virage de la seconde saison.


Les + :

  • Une nouvelle saison qui semble encore plus grandiose visuellement. De ses décors à ses costumes raffinés, le show historique ne déçoit pas dans son postulat.
  • Ses tribulations et ses romances impossibles qui rythment à merveille cette saison de huit épisodes.
  • Quelques destins, petits comme grands, qui procurent autant l’excitation qu’une légère émotion selon le genre abordé.
  • Des prestations (souvent féminines) idéales, notamment pour les principaux protagonistes (mentions aux majestueuses Carrie Coon et Christine Baranski).

Les – :

  • Les thématiques du show qui semble parfois aussi léger que futile.
  • Une certaine inégalité dans l’utilisation de certains caractères, probablement trop nombreux à l’écran.

MA NOTE : 15/20

Les crédits

CRÉATEUR : Julian Fellowes

AVEC : Carrie Coon, Morgan Spector, Louisa Jacobson, Denée Benton, Taissa Farmiga, Harry Richardson, Blake Ritson, avec Cynthia Nixon, et Christine Baranski,

Jack Gilpin, Simon Jones, Ben Alhers, Michael Cerveris, Kristine Nielsen, Debra Monk, Douglas Sills, Celia Keenan-Bolger,

Erin Wilhelmi, Taylor Richardson, Kelli O’Hara, Donna Murphy, John Douglas Thompson, Patrick Page, Sullivan Jones, Kelley Curran,

mais aussi : Robert Sean Leonard, Audra McDonald, Ward Horton, David Furr, Ashlie Atkinson, Nicole Brydon Bloom,

Christopher Denham, Darren Goldstein, Jeremy Shamos, Laura Benanti, Claybourne Elder, Rebecca Haden, et Nathan Lane (…)

ÉPISODES : 8 / Durée (moyenne) : 55mn / DIFFUSION : 2023

GENRE : Drame, Romance, Historique / CHAÎNE : HBO

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