AMERICAN HORROR STORY : DELICATE – saison 12 (part. 2) (anthologie)

EN DEUX MOTS : après 5 premiers épisodes bien mornes, « DELICATE » a quitté les écrans pour une absence de presque 6 mois. Depuis fin octobre, de l’année dernière donc, cette douzième saison de la saga culte m’avait donné l’impression d’avoir atteint un certain paroxysme dans sa nullité. C’est d’autant plus décevant après les multiples explorations de protagonistes LGBT durant les saisons précédentes. La preuve, malgré l’écriture d’Halley Feiffer sur l’intégralité des épisodes, cette saison, se vautre dans son intention résolument féministe.

À l’arrivée sa première partie pâtisser d’une direction et surtout d’un montage assez catastrophique. Hélas, les 4 derniers épisodes de cette anthologie ne font qu’accentuer des défauts déjà mal engagé. Ils ont, au moins, le mérite d’apporter de la clarté à une intrigue méchamment foutraque.

Quoi qu’il en soit, pour cette critique, je ne vais pas m’étendre sur une quelconque explication de l’intrigue tant je l’ai trouvé indigeste. Dommage, ses parallèles sur la réussite féminine étaient fatalement prometteurs. DELICATE est un nanar qui se prend même au sérieux tandis qu’il tente de maintenir la ligne décomplexée de la saga. Un nanar : un doux euphémisme.

LE PARALLÈLE D’UNE GROSSESSE INDIGESTE.

Très succinctement, je vais tenter de mettre le doigt sur ce qui me semble être les plus gros défauts de la production.

En s’achevant de façon tout à fait bénigne au terme de son cinquième épisode, cette deuxième partie ne démarre pas en fanfare. Loin de là. D’autant qu’après une si longue période d’absence, cette anthologie finie d’achever sa quelconque chance de suspense. Preuve concrète de sa pauvreté narrative, les 4 épisodes restants ont des durées méchamment courtes. De 30 à 35 minutes chacun.

Durant deux bonnes heures, DELICATE s’active pour apporter une certaine cohérence à ses différents mystères. 2 heures durant lesquelles son casting (crédité au moins) devrait prouver son utilité. (Ce qui n’était principalement pas le cas jusqu’alors).

Aussi ironiquement triste que cela puisse être, cette continuité nous fait un doigt d’honneur complet et prouve que la plupart de sa distribution n’est là que par complaisance. C’est par exemple le cas de Denis O’Hare, Julie White ou Maaz Ali, qui apparaissent le temps d’une scène ou deux, tout au plus.

Concernant sa sororité, seul Annabelle Dexter-Jones tire son épingle du jeu. Un tant soit peu, et grâce à un épisode explicatif qui lui est quasiment consacré. Contrairement à ses comparses qui font pâle figure (même l’hypnotique Cara Delevingne !). Quant à ses révélations finales, concernant sa mystérieuse secte (ou autres), elles sont aussi vite expédiées que bancales. Démonstration à l’appui, une partie du casting est même évincé d’un revers de main (prouvant son extrême inutilité) et sa proposition d’horreur frôle la production au rabais.

CONCLUSION

Avec un montage pareil, DELICATE s’achève naturellement dans l’indifférence la plus totale et avec précipitation. À l’instar d’une autre saga horrifique d’un tout autre acabit : The Walking Dead, American Horror Story a passé un cap de non-retour. Notamment après plus de dix ans d’exploitation. Elle s’agirait simplement de dire enfin STOP au show. Et cela vaut pour moi-même.

Au jour où cette saison s’achève, Amazon dégaine une autre anthologie d’horreur : THEM – The Scare. Amateur d’horreur, ou non, ruez vous sur celle-ci pour une véritable proposition d’un sous-genre souvent sous-exploité.


Le + :

  • 4 petits épisodes et puis s’en va…

Les – :

  • Absolument tout l’ensemble de la production.

MA NOTE : 8/20

Les crédits

CRÉATRICE : Halley Feiffer

AVEC : Emma Roberts & Kim Kardashian, Matt Czuchry, Annabelle Dexter-Jones, MJ Rodriguez, Cara Delevingne, Julie White, Denis O’Hare, Maaz Ali (…)

ÉPISODES : 4 / Durée (moyenne) : 32mn / DIFFUSION : 2024 / CHAÎNE : Hulu/FX

Un commentaire

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