MON TOP 10 – SÉRIES 2022

BILAN : Après deux années plus pauvres en termes de contenues (notamment avec l’explosion des séries TV au début des années 2010) 2022 nous sort de la pandémie grâce à une fournée de qualités. Au programme, à peu près tous les genres, de l’historique au complètement fantastique, jusqu’à la fin de grandes sagas. Un peu de Netflix (avec un ratio qualité/quantité toujours compliqué) et surtout la mythique chaîne américaine HBO. Mais aussi une surprise chez Mickey et deux autres chez la tout aussi jeune Apple TV+. Une belle maîtrise de cinéma dans tous les cas, et de plus en plus d’effets spéciaux qui valent ceux des grands écrans (notamment avec de jolis dragons 🐲 sur nos télé). Sans plus attendre, voici le top 10 des séries 2022. Enjoy ❤️


Numéro 10 : WESTWORLD – saison 4 (finale)

Une mort après adaptation. Shame

Après une troisième saison décevante, WESTWORLD fait un retour imparfait, mais inspiré en 2022. Une sorte de reboot qui clôt de façon un brin expéditive, mais poétique cette grande saga de Science-fiction moderne. Bien qu’elle soit (presque) tombée dans l’anonymat (ce qui explique hélas son annulation prématurée) WESTWORLD demeure l’un des événements TV de l’année.

MA NOTE : 16/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 9 : THE CROWN – saison 5 

Arrivée dans le troisième âge

La saga prestige de Netflix : THE CROWN entame enfin son Acte final avec une cinquième saison qui nous plonge dans la royauté britannique des années 90. Celle qui a fait tant couler d’encres à l’époque. Peter Morgan, son scénariste émérite, parvient une fois encore à mettre sur le devant de la scène des personnages vivants et évolutifs grâce à de nouveaux interprètes minutieux. Malgré un montage semi-anthologique toujours bluffant, sa saison 5 demeure jusqu’à présent la moins bonne de son histoire/biopic. Surtout avec un final décevant et temporisé. Boudé son plaisir serait néanmoins injuste face à cette œuvre si raffinée.

MA NOTE : 16/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 8 : OZARK – saison 4 (finale) 

Une formidable saga de moins sur Netflix…

La formidable saga criminelle OZARK s’achève sur Netflix dans une large quatrième saison. Une fois n’est pas coutume – et bien qu’à la longue le concept paraît excessif – elle enchaîne les rebondissements meurtriers et les problématiques criminelles avec brio. On peut applaudir sa rigueur et celle de ses interprètes habités, toute son atmosphère poisseuse et bleutée sous tension. Même si elle ne s’achève pas en apothéose, OZARK fait partie du haut du panier dans le (très, trop) grand catalogue Netflix. Tout comme dans celui du genre du thriller à la télévision.

MA NOTE : 16/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 7 : PACHINKO – saison 1

De toute beauté

Méconnue du catalogue Apple TV+ – chaîne de streaming que personne ne regarde non plus – PACHINKO c’est la petite pépite coréenne (surprise) par excellence. Malgré la hype récente vis-à-vis des productions venues d’Asie, celle-ci déroge à la règle, ne serait-ce qu’avec son style purement dramatique et historique. Un récit bouleversant, sensuel et réaliste qui, en plus, explore la vision du temps et de la légation familiale. Un coup fort pour la chaîne américaine.

MA NOTE : 16/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 6 : ANDOR – saison 1

LE Star Wars qui m’envoie dans les Étoiles

Ni fan des univers de science-fiction tout public (mes préférences vont dans les ALIENS notamment) ni de la franchise STAR WARS en général, ANDOR n’en est qu’une surprise encore plus délectable. Préquel du déjà très bon Rogue One, la série s’intéresse en deux saisons aux origines de la rébellion et de Cassian Andor interprété par Diego Luna. Une saison 1 chapeautée par des cinéastes impliqués et rigoureux qui parviennent (enfin) à mettre en image une réelle ambiguïté et une certaine nuance dans ses personnages. En plus d’un format et d’une action qui se renouvelle en 12 épisodes, ANDOR est une production soignée et palpitante qui explore les confins de son large univers. Et la meilleure de STAR WARS à ce jour.

MA NOTE : 16/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 5 : THE WHITE LOTUS – saison 2

Des vacances de rêves, entre malaises et petits meurtres entres bourgeois

Très belle surprise de l’été dernier, THE WHITE LOTUS peaufine le genre de la comédie avec acidité. Notamment grâce au talent de son scénariste et réalisateur exclusif : Mike White. Avec une suite qu’on n’attendait pas (aussi vite du moins), la série revient dans une formule d’apparence inchangée et sous forme (quasiment) anthologique, pour nous faire vivre avec malaise les vacances de rêves illusoires d’une classe aisée. Plus beau, plus étoffé et encore mieux réalisé (avec des trouvailles visuelles assez folles) cette saison 2 est un régal d’ambiguïté. Elle fait rire autant qu’elle fait grincer des dents. Un nouveau succès d’HBO amplement mérité, dont on a hâte de découvrir les nouvelles arcanes en saison prochaine.

MA NOTE : 16/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 4 : SEVERANCE – saison 1

Le travail c’est la santé… 🎶 mentale

Avec SEVERANCE, Apple TV+ signe la meilleure série de sa jeune histoire. Fort d’un pitch de science-fiction aussi mystérieux que novateur, la série dispose aussi d’une ambiance psychotique travaillée de manière chirurgicale. Avec son mélange des genres – la comédie noire, le drame et le thriller S.F paranoïaque – et des interprètes aussi variés que talentueux, SEVERANCE est une petite bombe dont on se languit de connaître les secrets. L’une des plus belles surprises de l’année, assurément !

MA NOTE : 16.5/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 3 : BETTER CALL SAUL – saison 6 (finale)

Les facettes d’un homme…

Préquel sur un personnage secondaire issu du chef-d’œuvre incontesté BREAKING BAD, BETTER CALL SAUL a su s’imposer (avec le temps) comme une pépite à part entière. Après 3 premières saisons non dénuées de longueurs, puis deux suivantes beaucoup plus intenses, la saga s’achève dans un baroud d’honneur explosif. Pas en termes pyrotechniques, mais de cinéma, tant son récit recèle de merveilles du 7ème art. Rigoureux, réaliste, ironique, avec un sens du détail dingue (sans parler des interprétations majestueuses de Bob Odenkirk et Rhea Seehorn), BETTER CALL SAUL saison 6 dévoile un récit dans l’excellence. Agrémenter d’une fin parfaite et logique, elle risque de faire l’unanimité auprès des plus récalcitrants.

MA NOTE : 16.5/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 2 : EUPHORIA – saison 2

En effet, comme dans le titre, souvenez-vous de ce sentiment

Après l’uppercut de sa première saison (il y a déjà 2 ans et demi) le drame EUPHORIA est revenu en début d’année sur la mythique HBO pour faire exploser les compteurs (avant le mastodonte de l’été présent plus bas). Inventive, poétique, et inspirée, EUPHORIA porte son titre comme jamais avec cette suite bluffante qui tiraille nos émotions et nos sens. D’une beauté folle et maîtrisant avec ferveur et énergie (merci aussi à sa b.o électrique) les codes des productions teenage comme indépendante, la série a su dévoiler des moments de cinéma absolument dingue. Dramatique comme sous tension. Un ovni qui dynamite encore un peu plus les nombreux shows adolescents qui arpentent nos écrans.

MA NOTE : 17/20 – MA CRITIQUE : ICI


Numéro 1 : HOUSE OF THE DRAGON – saison 1 🐉

🔥 Tout feu, tout flamme 🔥

Autre préquel, mais cette fois d’un des plus gros succès de la télévision moderne, HOUSE OF THE DRAGON avait la lourde tâche (comme son concurrent sur Amazon) de contenter sa foule de fans endeuillées. Et cela, après la fin contrastée de GOT. Avec des avis globalement unanime pour un résultat positif, le show revient sur un pan du passé des célèbres Targaryen aux règnes tumultueux. Ce faisant, elle adapte deux livres à la qualité discutable. Sa réussite, à mes yeux, possède une qualité inespérée en tant que fan invétéré. Car en se saisissant parfaitement des grandes qualités narratives de son aînée, cette série parvient aussi à s’en différencier grâce à un récit plus intimiste. 

🔥 Tout feu, tout flamme 🔥

En naviguant sur une longue période de son histoire (plus de 20 ans) HOUSE OF THE DRAGON flirte avec la sortie de route. Et pourtant… Pourtant, le contenu est assez dense (plus de 10 heures) à tous les niveaux, et surtout grandiose à bien des égards. Sous l’expertise d’un studio généreux financièrement et d’une équipe technique minutieuse (sous une partition musicale belle à en crever, de Ramin Djawadi toujours), cette nouvelle fable shakespearienne dresse le portrait de protagonistes aussi nuancés que magnétiques. L’épique côtoie la puissance des images, mais aussi des sentiments, dans une intrigue au pouvoir dramatique fou. Maîtrisé de bout en bout, assurément le digne successeur d’une saga fantastique culte.

MA NOTE : 18/20 – MA CRITIQUE(S) : ICI

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