GAME OF THRONES – saison 4

Mythes & légendes, à l’apogée d’une saga fantastique en tous points

AVIS & ANALYSE : La saga GAME OF THRONES arrive à un tournant majeur avec sa saison 4. Saison, qui est la dernière d’un long et riche premier Acte, et qui clôture quelques intrigues de sa grande histoire. Sa 3ème saison avait gagné en intensité et en crédibilité technique. Cette suite use d’éléments salvateurs dans son récit pour compléter cette nouvelle aventure de 10 épisodes.

Elle démarre par ailleurs sur les chapeaux de roue. Puis, à partir de sa mi-saison, elle dévoile un rythme dingue et varié jusqu’à son long final. Complots, trahisons, empoisonnement, batailles, politiques et manipulations compose cette nouvelle aventure. Il s’agit ici de la meilleure saison du show puisqu’il regroupe les meilleurs éléments de celle-ci. Qui plus est, sur la durée.

Le meilleur point d’orgue entre la subtilité de ses débuts (et d’une écriture quasiment et uniquement écrite par les showrunners) et l’aspect blockbuster qui règne dans sa suite, plus que maîtrisé techniquement.

Cette critique relativement détaillée demeure subjective, étant un fan du genre médiéval fantastique et de la saga dès la première heure. 
Toutefois, un certain recul (10 ans entre sa découverte en 2012 et la réécriture de ses lignes en 2022) m'ont permis d'en parler de façon beaucoup plus objective. 
Cela intervient après de nombreux visionnages des épisodes et d'une lecture des différents romans dont s'inspire la série.

THE LAST OF MARTELL

Avant de se pencher sur LE mariage Royal à Port-Réal – et de toutes les riches intrigues qui vont suivre – le solide épisode de reprise « Two Swords » (après une intro d’avant générique où le terrible patriarche Lannister (Charles Dance) fait fondre l’épée emblématique des Stark) présente succinctement, mais astucieusement, l’une des familles les plus influentes et puissantes du Royaume des Sept Couronnes : les Martell, de Dorne. Et ce, à travers l’un de ses membres les plus influents.

Visage plus exotique que les lambdas caucasiens qui peuplent la quasi-totalité de Westeros, on découvre le charismatique Oberyn (Pedro Pascal) qui incarne l’irrévérencieux Prince de Dorne. Un charmant combattant bisexuel (une belle nuance inédite contrairement aux romans) à la répartie aussi affûtée que sa lance.

Celui-ci est venu réclamer vengeance à la capitale envers Tywin, pour les meurtres de sa sœur et de ses enfants. Survenu 20 ans auparavant lors de la « révolte », événement maintes et maintes fois mentionnée au cours des précédents épisodes. Un élément concret sur le passé de Westeros, suffisamment bien mis en lumière dans la narration pour convaincre de sa véracité.

Oberyn Martell

« Dis à ton père que je suis là. Et dis-lui qu’il n’y a pas que les Lannister qui paient leurs dettes. »

Oberyn Martell à Tyrion Lannister

En plus de son exotisme du sud, son personnage sera l’artisan d’une des meilleures scènes du show. Au rebondissement écrasant. Une présence aussi courte que marquante, et aux attributs parfaitement exploités lors des 7 épisodes où il apparaît. Qu’il s’agisse du rapport au sexe très présent dans l’univers de GAME OF THRONES, de la politique comme de l’action.

UN MARIAGE BIEN HEUREUX

Avec tous ses composants, ses grandes familles et un certain nombre de jeux de dupes en place, cette 4ème saison se poursuit dans un 2ème épisode captivant et fondamental intitulé  »The Lion and the Rose ». Un long moment aux décors chatoyant, mais à l’ambiance malaisante. Où même la maligne Reine Margaery Tyrell (Natalie Dormer) peine à maîtriser son futur époux impétueux.

Joffrey Barathéon/Lannister

La série d’événements (dont une retranscription dégradante de la Guerre des Cinq Rois) sera le point d’orgue (et de limite) entre le terrible Roi (Jack Gleeson) et son oncle Tyrion (Peter Dinklage). Il se conclura par l’empoisonnement de l’infâme Roi Joffrey et l’emprisonnement de son oncle, que tout accuse. C’est par ailleurs ce que scande sa sœur Cersei (Lena Headey), sur le coup de la fureur et de l’ivresse du chagrin dans une scène mémorable.

Mon fils… C’est lui. Il a empoisonné mon fils. Votre Roi. Emmenez le. Emmenez le ! Emmenez le !

Cersei Lannister envers Tyrion Lannister
Cersei Lannister

Outre le plaisir de voir l’immonde personnage périr dans la souffrance, cet épisode, écrit par George R.R. Martin lui-même, subjugue par la maîtrise de son scénario retranscrit à l’écran. Un rebondissement crucial dans ce nid de vipères qu’est la Capitale et qui lèvera un nouveau voile sur deux protagonistes discrets et comploteurs : Littlefinger (Aidan Gillen) & Olenna Tyrell (Diana Rigg) – réels investigateurs derrière le meurtre du Roi. 

Margaery Tyrell

Les prémices d’une intrigue politique minutieuse, et d’intérêts personnels, qui ne cessent de prouver la grandeur des arcanes du pouvoir. Assurément l’un des points les plus forts du show durant ses 4 saisons.

INTERLUDES

Une continuité plus sage s’établit durant les trois épisodes suivants. Bien que l’on y découvre une Daenerys Targaryen (Emilia Clarke) prenant le contrôle, avec son armée, de l’ancienne et grandiose cité de Meereen, dans la Baie des Serfs, et décide d’y gouverner. Avec toutes les difficultés qui l’accompagnent. Son intrigue aura avant tout la justesse de mettre le doigt sur la subtilité de l’abolition de l’esclavage. Une vision désenchantée, mais logique pour la conquérante.

Daenerys Targaryen

Parallèlement, et comme lors de sa précédente saison sur peu d’épisodes, l’intrigue caractérise brillamment Davos (Liam Cunningham). Notamment dans sa motivation pour une nouvelle guerre et un nouveau financement envers Stannis (Stephen Dillane), depuis sa défaite. Une intrigue qui aura l’utilité d’éclairé l’institut sacré de la Banque de Fer, à Braavos.

Durant la première partie de saison (notamment) on redécouvre Jaime Lannister (Nikolaj Coster-Waldau) à la Capitale. De son entraînement cocasse avec le délicieux Bronn (Jerome Flynn, trop peu présent) ou encore sa touchante intention – une épée en acier Valyrien nommée Oathkeeper – envers Brienne (Gwendoline Christie), à qui il confie la tâche de retrouver les filles Stark et de les protéger. Sa relation charnelle et difficile envers sa sœur, Cersei, demeure bien évidemment un atout narratif (ambigu) de taille. Notamment, lorsqu’il est remis sur le devant de la scène de différentes manières.

Jaime Lannister

À l’image de différents destins secondaires, Greyjoy et Bolton sont deux familles très succinctement exploitées. Mais de fait, activement. Pour l’étendue que représente l’après-guerre du Nord et pour la continuité de profils atypiques. Qu’il s’agisse de celui de Ramsay (Iwan Rheon) en nouvel antagoniste dérangé ou Theon (Alfie Allen), devenu son chien tourmenté.

Quoi qu’il en soit, le récit continue scrupuleusement, et sans longueurs inutiles, de développer le destin de ses nombreux personnages. Sur 3, 4 comme 10 épisodes.

LA PAROLE N’EST PAS D’ARGENT ICI, MAIS D’OR.

Arrive la 2ème partie de saison avec une suite d’épisodes passionnants. Dont le 6ème  »The Laws of Gods and Men » qui fait preuve d’une démonstration verbale croustillante de la part du grandiose Tyrion Lannister. Dans la mascarade qu’est son procès pour régicide.

D’une part, elle permet de se pencher sur la multitude de détails qui ont ponctué la relation houleuse du nain et de son neveu, mais aussi sur le grand sens d’injustice qui s’embrase en nous lors du déroulement des différents événements. (Le sens des points de vue).

Après un ultime affront de la part de son père Tywin, principal juge durant l’affaire, Tyrion dévoile un monologue à proprement culte et mordant. Un grand moment de cinéma, un vrai sens de la narration, une interprétation fabuleuse de la part de Peter Dinklage. Pour finir, son personnage invoque un (nouveau) duel judiciaire. 

Tyrion Lannister

« J’ai sauvé cette ville et toutes vos vies futiles. J’aurais dû laisser Stannis vous tuer. Je n’ai pas tué Joffrey, mais je le regrette. Regarder votre bâtard vicieux mourir m’a donné plus de plaisir qu’un millier de putes menteuses. J’aimerais être le monstre que vous pensez que je suis. J’aimerais avoir assez de poison pour vous tous ! Je donnerais ma vie avec plaisir pour pouvoir vous voir l’avaler. »

Tyrion Lannister

Certes, les formidables épisodes suivants de la saison 4 n’auront pas le même niveau d’impact, mais force est de constater qu’à nouveau GAME OF THRONES atteint sa cible avec tact dans une démonstration de force narrative.

« Le chaos n’est pas une fosse, le chaos est une échelle. Seule l’échelle est réelle. Seule l’ascension importe. »

Littlefinger en saison 3
Petyr Baelish

Plus calme,  »Mockingbird » – qui fait référence à l’emblème de Petyr  »Littlefinger » Baelish – s’achève sur l’ultime manipulation de ce maître chanteur qui pousse par la porte de la Lune sa toute  »jeune » épouse dérangé, Lysa Arryn (Kate Dickie). Après lui avoir brisé le cœur. L’événement lui confère non seulement le pouvoir du Val, mais endoctrine à jamais la belle Sansa Stark (Sophie Turner) qu’il est parvenu à sauver des griffes de la Capitale.

Une saison qui fait honneur à toute la complexité de son personnage. Mais également qui propulse (enfin) la jeune Stark vers un destin passionnant. Comme le prouve l’épisode 8 où elle élabore un joli mensonge et arbore un nouveau style.

Sansa Stark

VIANDE(S) HACHÉE(S)

Grand moment carnassier et l’un des plus beaux face à face de la saga :  »The Moutain and the Viper », l’épisode suivant, procure une tension rarement vue à la télévision. Comme son titre l’indique, il oppose La Montagne, Gregor Clegane à la Vipère Rouge de Dorne, Oberyn Martell. Le premier défend les intérêts de Tywin et Cersei Lannister. Le second s’impose comme le champion de Tyrion. Dans le seul but d’obtenir vengeance pour le massacre de sa sœur Elia Martell et de ses enfants lors du sac de Port-Réal. Durant la révolte de Robert Baratheon, donc.

Un duel chorégraphié avec soin entre un mastodonte de 200 kg en armure et l’athlétique vipère rouge et sa lance empoisonnée. Après un combat acharné et des blessures (quasi) fatidiques envers Clegane, l’aveuglement et l’irrévérence d’Oberyn lui sont finalement fatals et celui-ci finit le crâne en bouillie… Le couperet s’abat et le constat s’avère terrible.

La contradiction de son irrévérence avec sa souffrance à l’écran résulte d’une mise en image effrayante. D’abord par toutes ses dents propulser au loin, puis le cri de l’homme au moment de la pression de La Montagne sur son crâne. Une image qui risque de nous hanter encore longtemps. Un abattement de plus du sens de la justice de la série où l’on reste bouche bée. Et meurtri.

Dans le même épisode, la vieille trahison du fidèle Jorah Mormont (Iain Glen) est mise au jour et celui-ci est exilé par la Reine qu’il aime… Un moment crève cœur tant, sa loyauté n’est plus à prouver.

Jorah Mormont

« Je suis l’épée dans les ténèbres. Je suis le veilleur au rempart. »

Avant de conclure sa saison, le 9ème – fatidique – épisode  »The Watchers on the Wall » met en scène la seconde grande bataille de la saga. Comme la première en seconde saison, elle se déroule de nuit et se concentre sur un lieu unique durant tout l’épisode.

Jon Snow

Dans cette démonstration de force, GAME OF THRONES fait preuve d’un réel sens de la mise en scène. Pour la première fois dans une chorégraphie d’idées de cinéma d’action. Dans un combat qui oppose la Garde de la Nuit (et ses 100 membres) à des milliers de sauvageons qui acculent Castle Black, l’affrontement s’annonce virtuose. (Un plan-séquence fait d’ailleurs son petit effet).

Réalisé par l’habitué du cinéma de genres Neil Marshall (à qui l’on doit l’épisode Blackwater en saison 2), la production augmente naturellement son budget pour alterner des affrontements à grande et à petite échelle. De l’enceinte du château jusqu’aux remparts face aux géants en contrebas.

Tormund

Au terme de cette longue nuit de combat, de la capture du sauvageon Tormund (Kristofer Hivju) et de plusieurs morts de visages récurrents – dont la belle Ygrid (Rose Leslie), sauvageonne et amour impossible de Jon Snow (Kit Harington) qui meurt poétiquement dans ses bras – notre jeune héros, se lance à la rencontre de Mance Rayder (Ciarán Hinds). Une mission impossible par-delà le Mur, pour tenter de mettre un terme à cette guerre. 

Ygrid

En plus d’être brillamment mis en scène et parfaitement divertissant ce court épisode de 50 minutes exploite ses personnages. Parfaitement. Jon Snow s’impose comme un leader courageux, morose et brave. Tandis que le camp adverse apporte de belles nuances sur leurs motivations. De plus, le frêle Samwell Tarly (John Bradley) s’avère être un second idéal dans le chaos ambiant. Qu’il s’agisse de sa diction croustillante ou de son caractère attachant.

SHAKESPEARE N’A QU’A BIEN SE TENIR.

Pour conclure la plus passionnante et adaptable saison de GAME OF THRONES – la suite des aventures n’étant toujours pas parue – David Benioff & D.B. Weiss livre un grand moment de dramaturgie. Mais également fantastique avec  »The Children », le final d’ 1h05.

Un mot à double sens puisqu’on l’apparente naturellement aux nombreux enfants qui n’épargnent pas leurs parents. Tels que les Lannister, avec une Cersei qui, comme moyen de pression contre un père obsédé par la légation familiale, lui avoue sa relation incestueuse avec son frère jumeau.

Mais surtout Tyrion, qui, libéré des geôles du Donjon Rouge par ce même frère, et Varys (Conleth Hill), va faire un détour par les appartements de la Main du Roi, son père… Il y trouvera son ancienne amante (Sibel Kekilli) qu’il étrangle dans la confusion. Puis il retrouvera son père sur le trône… celui des toilettes. Après quelques cinglants échanges, celui-ci finit criblé de deux carreaux d’arbalètes. Une scène mémorable, ironique, qui met fin à une ère politique majeure à Port-Réal.

INTERLUDES (II) FANTASTIQUE

Mais outre des rejetons un brin rebelles et meurtriers, The Children correspond aux enfants de la forêt, des êtres anciens et dotée de pouvoirs magiques qui sont reclus au fin fond des contrées du Nord. Précisément là où le destin de Bran Stark (Isaac Hempstead-Wright) l’y conduit pour rencontrer l’énigmatique Corneille.

Brandon Stark

Par le biais de différentes visions (tout aussi révélatrices que celle de Daenerys en saison 2) sur le destin de Westeros dans la saison finale, et d’un long voyage pas toujours passionnant, l’estropié parvient dans la demeure de ce mystérieux personnage… À suivre. Toujours est-il que la magie opère avec passion à ce moment. Et ce, même si l’acteur à perdu son attrait de jeune garçon intrépide pour un caractère et une intrigue plus morne.

Parallèlement, la Khaleesi qui a décidé de régner en subit les conséquences directes en assistant à la féroce nature de ses dragons (dont deux finiront inexorablement enchaînés) et Jon sera sauvé in extremis de sa mission suicide par les armées du monolithe Stannis Baratheon – convaincu par Davos et la prêtresse Rouge, Mélisandre (Carice Van-Houten) de l’utilité de la cause.

Mélisandre

Dans les deux cas le destin se forge pour les jeunes opprimés, pour un futur très prometteurs.

FACE-À-FACE DE TAILLE.

Mais la plus belle surprise vient du terrible affrontement entre Le Limier (Rory McCann) et Brienne qui tente tous deux de protéger l’intrépide Arya Stark (Maisie Williams). Seulement, après un combat aussi féroce que poignant, qui se soldera par une terrible chute dans un terrain pentu pour Sandor Clegane, la jeune fille – dont le parcours personnel a largement croisé et causé la mort – décide de laisser son  »protecteur » à l’agonie sans même accepter sa requête de l’achever.

Brienne de Torth

Un constat terrible pour cet homme plein de nuances qui avait su créer de l’empathie (surtout dans ses supplications), mais dont les actes passés l’auront rattrapé. Cela met fin à l’un des meilleurs duos que la série a (et aura) dévoilé au cours de ses nombreuses aventures.

Sandor Clegane

La saison s’achève sur le départ d’Arya de Westeros vers Braavos à l’Est. De quoi nous ouvrir à de nouveaux horizons pour la suite avec probablement quelques surprises. Dans tous les cas, la série saisit parfaitement son sens de l’aventure grâce à ce caractère intrépide.

Arya Stark

CONCLUSION

Quoi qu’il en soit, avec cette saison 4, GAME OF THRONES solidifie la force de son mythe pour en faire une œuvre sans limite. Maîtrisés de bout en bout, les showrunners sont parvenus avec succès à trouver l’équilibre parfait de leur saga. Car à n’en pas douter, dorénavant, elle leur appartient. 


Les + :

  • Avec sa quatrième saison GAME OF THRONES enrichie toujours un peu plus son vaste univers. D’autant plus en profondeur. Le dernier de ses royaumes est aujourd’hui illustré via l’intrépide Oberyn, parfaitement exploité et interprété par Pedro Pascal.
  • Dès son début de saison, la série frappe fort avec l’empoisonnement choc du vil Joffrey. Un rebondissement aussi nécessaire qu’astucieux dans sa mise en œuvre, et qui finit d’achever quelques manipulations politiques croustillantes.
  • Après une première partie de saison déjà très solide, la seconde partie est un enchaînement mémorable et variés de rebondissements cocasses. Et d’autant plus significatif pour son univers.
  • Quelques parcours de personnages qui réservent de belles surprises dans leurs nuances. De Sansa Stark à Jaime Lannister jusqu’au terrible affrontement qui terrasse Le Limier.
  • Un montage astucieux qui met en lumière, aussi bien succinctement que sur la longueur, ses nombreux profils.
  • La farce qui amène au monologue dantesque de Tyrion Lannister lors de son procès pour régicide. Largement appuyé par l’interprétation hors norme de Peter Dinklage.
  • Un duel sous tension mémorable, parfaitement chorégraphié et au dénouement écrasant.
  • Une nouvelle bataille à grande échelle, avec aujourd’hui un magnifique sens de la mise en scène. Par un choc du genre de l’action, mais d’une force indéniable, aux destins prenants.
  • La subtilité autour de l’abolition de l’esclavage à Essos.
  • L’élan fantastique et intrigant dans son final avec la découverte de la Corneille.
  • La fuite de Tyrion et son sillon meurtrier avant lui.
  • Une fin de saison plus définitive et qui conclut magnifiquement le premier Acte de la saga.

Les – :

  • ….

MA NOTE : 19.5/20

Les crédits

CRÉATEUR(s) : D.B. Weiss & David Benioff

AVEC : Peter Dinklage _ Kit Harington, Emilia Clarke, Lena Headey, Sophie Turner, Maisie Williams _ et Nikolaj Coster-Waldau,

avec Iain Glen, Aidan Gillen, John Bradley, Charles Dance, Jack Gleeson, Conleth Hill, Gwendoline Christie _ Liam Cunningham,

Alfie Allen _ Rory McCann _ Hannah Murray, Stephen Dillane _ Carice Van-Houten, Natalie Dormer _ Isaac Hempstead-Wright,

Pedro Pascal, Iwan Rheon, Kristofer Hivju, Michiel Huisman, Rose Leslie, Sibel Kekilli, Jerome Flynn _ Michael McElhatton,

mais aussi : Diana Rigg _ Jacob Anderson, Indira Varma _ Katie Dickie _ Julian Glover, Nathalie Emmanuel _ Ciarán Hinds,

Mark Gatiss, Ian McElhinney, Ellie Kendrick, Noah Taylor _ Thomas Brodie-Sangster, Gemma Whelan _ Dean Charles Chapman (…)

ÉPISODES : 10  / Durée (moyenne) : 55 min / ANNÉE DE DIFFUSION : 2014

GENRE : Drame, Aventure, Fantastique / CHAÎNE : HBO

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