FEAR THE WALKING DEAD – saison 8 (finale, partie 2)

EN DEUX MOTS : 4 mois après la diffusion de ces six premiers épisodes, la saga horrifique FEAR T.W.D s’achève définitivement à l’automne. Composé également de 6 épisodes, le constat s’avère aussi terrible qu’attendu, notamment après une première partie de saison largement inconsistante. Et malgré un recentrage sur l’héroïne de la première heure du spin-off (Kim Dickens), après le départ de Morgan (Lennie James), l’entrain du renouvellement c’est évaporé.

Un constat tristounet quand on voit que pour l’occasion les scénaristes ont même fait revenir des personnages du passé pour maintenir une certaine ligne de cohérence et de continuité. Seulement voilà, affublé d’une batterie de scénariste et de réalisateur incompétents (pardon du constat) qu’y a-t-il à sauver d’une saga jadis pionnière en son genre ? Des miettes et des cendres, voilà tout.

PARTIE 2 : NOSTALGIE QUAND TU ME TUES. (MÊME SI TU NE MEURS JAMAIS VRAIMENT)

Ce retour s’attarde sur celui d’une des figures emblématiques de la saga : Victor Strand (Colman Domingo). Ou « Anton » comme il se fait appeler par son nouvel entourage, et qui donne le nom à ce septième épisode. Si c’est un plaisir de retrouver l’acteur, le bât blesse dans un nouveau déroulement d’incohérence inconsistante. De la vraisemblance de la situation jusqu’au caractère du personnage. Le temps passe, mais le résultat s’apparente à un chocolat resté au soleil : ce n’est pas beau a voir.

Ce constat se dresse sur l’ensemble des récurrents. Qui ne sont plus qu’au nombre de 8, mais qui répondent présent pour clôturer leur semblant d’intrigue.

L’épisode de reprise nous éclaire avant toute chose sur l’un des plus gros teasing de ces dernières saisons : le retour de Troy (Daniel Sharman) comme principal antagoniste. Une chimère idéale dans le chemin de rédemption Madison, puisque celui-ci avait été laissé pour mort (il y avait de quoi y croire) à la fin de la troisième saison. 10 ans plus tard (à la grosse), avec un œil Véron en prime, le bonhomme revient se venger. Et pour tourmenter son monde. Vous l’aurez compris, ce retour manque autant de finesse que d’intensité.

Par la suite, les quelques épisodes qui composent cette seconde partie demeure aussi ambitieux que les précédents. FEAR T.W.D impressionne par la fadeur et les incohérences qui entourent la caractérisation des personnages. De leurs motivations, leurs craintes, leurs dilemmes moraux jusqu’à leurs rédemptions. Cela s’étend également sur l’absence nauséabonde d’Alicia (Alycia Debnam-Carey) dans une sous-intrigue assez risible.

Partiellement anthologique et amputés d’une technique qui la rendrait attrayante, la série balaye tout aspect de divertissement au cours de sa diffusion. On assiste littéralement à une succession de scènes comme on a en vue mille dans la franchise.

CONCLUSION

Au cours de son double final le constat est loin d’être plus réconfortant et perd toute sa dimension épique dans ses innombrables bavardages. Des bavardages qui ne font que souligner la multitude d’incohérences qui entourent les personnages.

Ainsi, avec cette dernière petite salve FEAR T.W.D démontre que la saga n’a pas survécu avec le temps. Ses fans assidus, où ceux de la première heure (comme c’est mon cas) pourront au moins se satisfaire de sa douce fin concernant le destin de leurs personnages préférés. Un bien triste tribut, mais c’est tout ce que la production a à nous offrir.

Les + :

  • C’est fini. Enfin.

Les – :

  • L’ensemble de la production, perdue à jamais dans les limbes de la médiocrité.

MA NOTE : 11.5/20

CREATEUR(S): Robert Kirkman & Dave Erickson

AVEC : Kim Dickens & Colman Domingo, Danay Garcia, Austin Amelio, Daniel Sharman, Christine Evangelista, avec Jenna Elfman, et Rubén Blades,

EPISODES : 6 / Durée : 45mn / DIFFUSION : 2023

GENRE : Drame, Thriller, Epouvante-horreur / CHAINE : AMC

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