EN DEUX MOTS : Après un lancement record sur la toute nouvelle plate-forme Disney + les aventures du Mandalorian (Pedro Pascal) et de ‘’Baby Yoda’’ reviennent avant Noël. La série étant depuis le seul gros hit de la firme. Avec un succès public au rendez-vous THE MANDALORIAN s’impose comme la poule aux œufs d’ors pour Disney. De plus, elle réconcilie les fans de Star Wars avec le studio, largement décrié depuis la dernière trilogie.
Une 2ème saison qui entend surfer sur son succès tout en contentant les nombreux fans de son univers grâce à quelques références et rebondissements conséquents. Dans la continuité de son histoire, les aventures rocambolesques continuent pour le chasseur de prime au grand cœur. Celui-ci cherche à définir le sens du destin de Grogu, où ‘’Baby Yoda’’, devenu une véritable mascotte.
CONTINUITE SANS AMBIGUITES, MAIS EFFICACITE
À nouveau composée de 8 épisodes – chapitres – cette suite démarre sur les chapeaux de roues en améliorant 2 points fondamentaux de sa construction technique.
Tout d’abord, en alignant 50 minutes au compteur, elle dote ce chapitre 9 d’une intrigue plus élaborée. Qui monte crescendo en force. C’est ici que le second point se concrétise grâce à une scène de combat grandiose (en IMAX). Notre Mandalorian y affronte un vers des sables géant sur Tatooine. La série embrasse pour la 1ère fois réellement son potentiel de divertissement et de blockbuster total. Elle remplit également l’ensemble de son cahier des charges et délivre des effets spéciaux impressionnants.
Hélas, dès le second épisode ‘’Ch.10 – The Passenger’’ les vieilles habitudes reviennent au galop. (épisodes de 35mn, narration simpliste). Et bien que chaque épisode tente de varier son ambiance et ses décors (de bonnes factures) The Mandalorian demeure un divertissement grand-public.
Niveau casting cette seconde saison fait la même erreur de la 1ère en se basant sur le même fonctionnement : un épisode, une aventure.
Ainsi, elle réintègre des visages familiers – alliés (Carl Weathers, Gina Carano…) comme antagoniste (Giancarlo Esposito). Et que quelques nouveaux sortent du lot – le Marshall (Timothy Olyphant), ou la Jedi Ahsoka Tano (Rosario Dawson). La narration convient de présenter des profils convenus séparés par une barrière du bien ou du mal sans ambiguïtés. Son format, sa chaîne, son public, son showrunner – Jon Favreau – demeurent les principaux freins du show.
CONCLUSION
Avec The Mandalorian 2, la série améliore clairement ses effets numériques et par la même occasion son sens du spectacle. Qui déploie quelques très chouettes scènes d’actions et d’aventures.
Toutefois, en termes qualitatifs sur son ensemble, et en tant qu’univers étendu de la saga STAR WARS, la série reste un pur élément marketing à part entière. Avec ses éventuels idées de spin-off comme le démontre le retour tonitruant du célèbre Boba Fett (Temuera Morrison). Du bon, du moins bon, et du mauvais se mélange dans cette grande série à budget qui divertit, c’est déjà ça !
MA NOTE : 14/20
CRÉATEUR: Jon Favreau
AVEC: Pedro Pascal, mais aussi: Carl Weathers, Gina Carano, Amy Sedaris, Ming-Na Wen, Michael Biehn, Katee Sackhoff, Sasha Banks,
Titus Welliver, Omid Abtahi, Bill Burr, avec Timothy Olyphant, Giancarlo Esposito, Temuera Morrison, et Rosario Dawson (…)
ÉPISODES: 8 / Durée : 40mn / DIFFUSION: 2020
GENRE : Aventure, Action, Science-fiction / CHAÎNE: Disney +
[…] s’il aura fallu attendre considérablement plus longtemps entre la saison 2 et celle-ci (contrairement à la précédente et son écart d’un an) les retrouvailles du […]