MAYANS M.C. – saison 4

Quand ENFER rime avec DESERT (d’intérêt)

EN DEUX MOTS : En se stoppant sur un cliffhanger un peu mou et par une saison 3 a proprement décevante, le second showrunner Elgin James (étant en solo à présent) avait lourd à faire pour ne pas voir sa saga enterrée. Celle-ci ayant déjà un pied dans la tombe. 

Cette suite démarre donc par un épisode en quasi temps réel tandis que le club des antipathiques Mayans est assiégé par Canche (Jimmy Gonzales). (Survivant d’un attentat à la bombe (et son jeune fils) effectué par EZ (JD Pardo)). Hélas malgré toutes ses bonnes intentions et des idées de cinéma d’action emprunté la saga additionne les erreurs. Notamment scénaristique.

Ainsi malgré des échanges de tirs qui manquent d’impacts ou une photographie parfois trop sombre c’est par son rebondissement final que cet épisode manque sa cible. Aucun mort (encore) à déplorer, une tension circoncise, et l’arrivée salvatrice d’un sauveur miraculeux. C’est par le biais du fidèle Marcus (Emilio Rivera) – seul personnage crédité à être en lien direct avec les deux sagas – que cette saison va prendre une nouvelle direction dès le second épisode, séparé par une ellipse de 4 mois. 

LA GUERRE, ENFIN

Celui-ci prend alors la tête du club. Un club sous tension constante censé se réunifier après la guerre. Ses échanges de regards et d’insultes entre différents membres ont (trop) vite leurs limites par leurs manques de subtilités. Il faut attendre encore un épisode pour que de nouvelles problématiques soient possiblement rédemptrice pour les Mayans.

Par ses ressorts narratifs qui semblent infinis, la série demeure un tantinet cohérente par l’action d’actes passés. Ainsi, avec la découverte d’un corps sur le terrain Mayans, les SOA (Sons of Anarchy) entreront en guerre contre les bikers mexicains. Une première attaque réjouissante puisque au terme du  5ème épisode, c’est le frêle Coco (Richard Cabral) qui en sera la victime directe. 

Du sang enfin, pour un casting qui a besoin de renouvellement. Chose que cette saison 4 fait en partie par quelques nouveaux visages mis en avant et la créditation des déjà récurrents  »Gilly » (Vincent Vargas) et  »Creepe » (Joseph Raymond Lucero), tous les deux agrémentés d’une intrigue personnelle convenu certes, mais bienvenue.

Dès le 4ème épisode MAYANS M.C. fait revenir l’exilé Miguel Galindo (Danny Pino), qui, comme son ex-femme Emily (Sarah Bolger) ou la troublée Adelita (Carla Baratta) disposent d’une partition plus restreinte mais intéressante.

Après l’épisode 6, la guerre est déclarée. La promesse d’une fin de saison sanglante. Et sanglante elle sera. Certes aucunes nouvelles victimes chez les récurrents mais cette saison 4 surprend plus d’une fois dans son habituel désert narratif, grâce à plus d’intensité. La plus belle surprise vient de sa tête d’affiche qui se transforme en véritable monolithe ravageur.

CONCLUSION

Avant et après quelques actes meurtriers celui-ci prendra même la décision d’abattre la précédente créditée douce et ennuyeuse Gaby (Sulem Calderon). (Qui revient le temps d’un épisode par un concours de circonstances sanglants). Tout corrèle (intrigues principales & secondaires) jusqu’au long final (d’1h10) avec des nouvelles promesses meurtrières. Et qui place donc EZ à la tête du club (dans une ascension un brin fulgurante).

Quoi qu’il en soit, MAYANS M.C. s’affirme. Malgré des défauts imputables. Jusqu’à une ou deux saisons suivantes qu’on espère meurtrières et plus intense pour clore la saga.


MA NOTE : 13/20

CRÉATEUR(s): Kurt Sutter & Elgin James

AVEC : JD Pardo, Clayton Cardenas, Danny Pino, Sarah Bolger, Emilio Rivera, Michael Irby, Carla Baratta, Raoul Max Trujillo, Richard Cabral, Frankie Loyal, Joseph Raymond Lucero, Vincent Vargas, et Edward James Olmos,

mais aussi : Justina Adorno, Gino Vento, Stella Maeve, Emily Tosta, Guillermo Garcia, Selene Luna, Holland Roden, Venessa Giselle, Jimmy Gonzales, Andrea Cortés, Manny Montana, Grace Rizzo (…)

ÉPISODES : 10  / Durée : 52mn / DIFFUSION : 2022

GENRE : Drame, Thriller / CHAÎNE : FX    

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