HALO – saison 1

EN DEUX MOTS : Célèbre licence de jeux vidéo sur Xbox, HALO s’est décliné dans de nombreux opus au fil des années. Et aujourd’hui réellement pour la 1ère fois en live-action pour le premier véritable blockbuster de Paramount +. Sur petit écran. Fort du succès de Yellowstone, la chaîne investit donc dans cette saga d’aventure S.F à la production tumultueuse et y met les moyens.

Technique du moins, puisqu’à la production on retrouve un duo assez anecdotique – Steven Kane / Kyle Killen – tandis qu’aucune têtes d’affiches majeures ne vient éblouir le casting. Un casting composé de 12 récurrents crédités, globalement bien exploités pour leurs présences à l’écran,  dont Pablo Schreiber (The WireAmerican Gods) qui incarne l’iconique Master Chief.

Une version humanisée du célèbre soldat Spartan qui se dé-casque (à l’excès) sur la grande partie du show. La notion de libre arbitre étant centrale dans l’intrigue d’HALO, la production mise donc sur la caractérisation physique du personnage. Contrairement à The Mandalorian tout récemment, dans un contexte de genres identiques – action, aventure, Science-fiction. 

‘’Au 26ème siècle, alors que l’humanité est empêtrée dans une guerre intergalactique contre une menace extraterrestre connue sous le nom d’Alliance, le Dr. Halsey (Natascha McElhone), une brillante scientifique, a créé les Spartans, des super-soldats génétiquement et technologiquement améliorés pour booster les capacités physiques et mentales. John-117, le commandant d’une des unités, mène ses troupes vers le combat…’’.

Allociné

PARAMOUNT FAIT SON SHOW

Convaincante techniquement (mais jamais renversante), mature (mais pas trop gore) notamment dans ses scènes d’actions punchy et lisible, là où HALO peine à convaincre c’est bel et bien dans sa narration. Au montage linéaire, classique et ronronnant. Il y a tout d’abord la caractérisation de ses personnages, aussi stéréotypés que sans nuances.

Puis le déroulement de son intrigue, en dent de scie. Celui-ci débute par un pilote bourré d’actions, puis une continuité introductive laborieuse jusqu’à une mi-saison convaincante. Puis une seconde partie ennuyante, qui appuie fortement ses faiblesses de narration.

D’autant que son montage écarte durant 3 épisodes le duo peu attendrissant de Kwan (Yerin Ha)/ Soren (Bokeem Woodbine), pour s’y concentrer intégralement lors du 7ème épisode ‘’Inheritance’’ – très mal aimé du public.

Vient alors le final, qui, s’il ne détonne pas en rythme durant 50 minutes, déçoit dans une grosse scène de baston bourré de CGI grossier. (Et qui nous rappelle bien trop un jeux-vidéo peu inspiré).

Au programme : une bonne dose de fan-service (avec même des vues à la 1ère personne dans une pure tradition des FPS) et aucune idée de cinéma. Hélas dans un pur univers de science-fiction cela s’avère vite ringard et/ou dépassé.


MA NOTE : 12/20

Les crédits

CRÉATEUR(s): Steven Kane & Kyle Killen

AVEC: Pablo Schreiber, Natascha McElhone, Yerin Ha, Kate Kennedy, Bentley Kalu, Natasha Culzac, Danny Sapani, Olive Gray,

Charlie Murphy, Jen Taylor, Shabana Azmi, et Bokeem Woodbine, mais aussi : Burn Gorman, Ryan McParland, Fiona O’Shaughnessy (…)

ÉPISODES: 9  / Durée : 50mn / DIFFUSION: 2022 / CHAÎNE : Paramount +

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