EN DEUX MOTS : Le couperet (ou la batte…) est finalement tombé, dans un long et tortueux 1er épisode sous tension encore. Les victimes de l’infâme Negan (Jeffrey Dean Morgan) sont sans surprise, Abraham (Michael Cudlitz) et dans un second temps, le bien aimé Glenn (Steven Yeun).
1ère marque cette année d’une ressemblance frappante avec le comic’s. Car depuis sa 1ère saison, la série se compose d’une volée de moments clés déjà vus sur papier. Ainsi, Negan terrorise son monde par de petites visites opportunes à Alexandria, comme dans sa façon de diriger les Sauveurs au Sanctuaire. Maggie (Lauren Cohan) s’impose rapidement comme future leader veuve de la ‘’Colline’’. Et on découvre enfin le Royaume d’Ezekiel (Khary Payton) et son terrible tigre Shiva.
Les grandes lignes de la B.D sont là, avec bien plus de similarités qu’auparavant. Pourtant ses créateurs et ribambelles de scénaristes entendent bien poser longuement ses nouveaux éléments, quitte à perdre de l’audience en route. On regrette donc de voir si peu de personnages phares (Melissa McBride, par exemple) et de voir la tension diminuer grandement.
Toutefois TWD reste un must, par le face à face de gueule badass entre Negan, irrévérencieux à souhait, et Rick (Andrew Lincoln, assez formidable). De plus, le final de mi-saison met tout le monde d’accord par une nouvelle cession de massacre à la Negan, et dans de chaleureuses retrouvailles qui préparent la guerre à grand pas !
Et pourtant, tandis que les showrunners et l’équipe nous assurent une seconde partie bien plus intense et rythmée, la majeure partie du public boude (à raison) cette 7ème saison qui continue à livrer des épisodes aussi différents les uns des autres. Et qui n’hésitent pas à exclure des personnages majeurs.
Ce choix critiqué permet de développer (fort heureusement) intelligemment une partie du casting peu exploité jusqu’à lors. C’est d’autant plus appréciable que les lignes de dialogues font preuve d’une rigueur aussi indiscutable que les effets dramatiques utilisés habituellement par la série. Seule la perte de rythme pose grandement problème.
Les personnages font preuve d’une belle dévotion tandis que leurs différents caractères ne manquent pas d’épaisseur pour certains (Christian Serratos, Lennie James, Josh McDermitt, ou encore le plus récent Dwight (Austin Amelio)).
Si le survival pure est mis de côté donc pour quelque chose de plus réfléchi, dramatique, The Walking Dead démontre par la transposition subtile de la BD à l’écran qu’elle traite avant tout du deuil et de cruauté humaine, tout en s’émancipant par quelques trames narratives exclusive (L’exemple avec l’arrivée de deux autres communautés ‘’amis / ennemis’’).
Enfin, lors du final tant attendu, l’affrontement semble inévitable. Dans un final d’une heure (cette saison multiplie les épisodes plus longs que son format d’origine), la tension monte d’un cran comme TWD sait la manipulée afin de renforcer le sacrifice de Sasha (Sonequa M. Green) qui permet à nos héros de repousser Negan et ses troupes. Les trois communautés sont enfin réunies pour clore une saison en deçà, mais qui amène à une future saison possiblement épique !
MA NOTE : 14.5/20
CREATEUR(s): Scott M. Gimple & Robert Kirkman
AVEC : Andrew Lincoln, Norman Reedus, Jeffrey Dean Morgan, Danai Gurira, Chandler Riggs, Lauren Cohan,
Melissa McBride, Lennie James, Sonequa M. Green, Alanna Masterson, Josh McDermitt,
Christian Serratos, Seth Gilliam, Ross Marquand, Austin Amelio, Austin Nichols, Xander Berkeley, Tom Payne, Khary Payton (…)
EPISODES : 16 / Durée: 50mn ANNÉE DE DIFFUSION : 2016-2017
GENRE : Drame, Epouvante-Horreur CHAÎNE DE DIFFUSION: AMC