THE WALKING DEAD – saison 6

Poster saison 6 – PT.II

EN DEUX MOTS : Si la cinquième saison s’était montrée la moins aboutie depuis son lancement, ou du moins pointée du doigt certains défauts persistant, la série phare d’AMC démarre la sixième dans une folie insoutenable. La 1ère partie marque un tournant dans The Walking Dead, qui adopte un style narratif encore plus personnel. 

Ainsi, le 1ère épisode composé de flash-back (en noir et blanc, un choix graphique judicieux) mélange le meilleur de la série : une tension extrême, et des moments humains bluffant. Toujours plus proche de ses personnages, cette saison prouve que la série possède un large panel de gueules ravagées. Sans être une réelle surprise, la montée en puissance du protagoniste central : Rick (Andrew Lincoln) atteint son paroxysme cette année, et démontre une grande force de jeu.

On dévore peu à peu les épisodes, tout en étant soufflé par la force de la série, de manipulée si bien le téléspectateur. L’exemple le plus frappant est durant le 3ème épisode, avec la supposée mort de Glenn (Steven Yeun), l’un des personnages les plus aimés. Il faut attendre quelques épisodes pour voir le subterfuge, purement visuel, pour nous assurer de sa survie.

Le 8ème épisode boucle cette partie dans une ravageuse attaque de horde zombie, et enferme le spectateur dans une angoisse maintenue largement en suspense lors de la trêve hivernale.

La seconde partie ne compte pas diminuer la pression et propose alors un épisode saisissant. Très proche des comics, dans sa forme et son fond. Qui voit donc: Carl (Chandler Riggs) prendre une balle perdue dans l’œil / et à Rick de prouver, dans une fureur folle, que la force du nombre permet d’exterminer n’importe quel redoutable ennemi.

Cette seconde partie continue l’exploit d’enchaîner sur une nouvelle intrigue passionnante. De nouveau, elle pose ses bases de la même façon que la bd, dont elle s’inspire. Pour mieux s’en éloigner ensuite. C’est l’occasion de découvrir un nouvel allié culte, surnommé Jésus (Tom Payne). Mais aussi d’un camp voisin, la Colline, qui pourrait s’avérer utile pour la survie d’Alexandria.

Pour que les deux camps puissent s’entraider, le groupe de Rick devra les protéger et donc éradiquer la menace que représentent les Sauveurs. Une bande violente, surnommée par leur leader énigmatique: NEGAN.

 Les épisodes s’enchaînent avec succès et maîtrise, tout en mélangeant si bien: suspense insoutenable et drame pur et dur. Elle frappe plus fort que jamais avec cette saison, plus innovatrice que toutes les autres en matière de cadrage, d’ambiance, et de musique. En se renouvelant intelligemment malgré les années, et en approfondissant la psychologie des personnages.

Le tout se finit dans une tension à couper le souffle, avec l’arrivée tant attendue de Negan (Jeffrey Dean Morgan), qui pour marquer le coup, démolit le crâne d’un des personnages récurrent. Dans une scène qui s’achève sous le regard de cette victime mystère et préfère nous laisser dans un suspense fou… Une tuerie, littéralement ! 

Sa saison 6 renoue ainsi avec le  »sous » genre (ou genre incompris et souvent limité) de l’horreur, plaisir coupable de chaque instant pour ma part. 


MA NOTE : 16/20

CREATEUR(s): Scott M. Gimple & Robert Kirkman

AVEC : Andrew Lincoln, Norman Reedus, Steven Yeun, Lauren Cohan, Chandler Riggs, Danai Gurira, Melissa McBride, Lennie James, 

Sonequa M.Green, Michael Cudlitz, Josh McDermitt, Alanna Masterson, Seth Gilliam, Christian Serratos, Tovar Feldshuh, Ross Marquand, 

mais aussi : Merritt Wever, Austin Nichols, Alexandra Breckenridge, Tom Payne, Austin Amelio (…)

EPISODES : 16 / Durée: 42mn  ANNÉE DE DIFFUSION : 2015-2016

GENRE : Drame, Epouvante-Horreur      CHAÎNE DE DIFFUSION: AMC

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