THE SOPRANOS – saison 2

EN DEUX MOTS : Après une 1ère saison aussi complète que maîtrisée, la famille Sopranos s’étoffe dans une 2ème saison qui ne dépasse pas sa saison mère, sans surprises. Après le pitch : ‘’Family is Everything’’, cette suite accentue l’évolution de l’intrigue avec toujours la mention ‘’Family’’ agrémenté du ‘’Redefined’’.

Redéfinie pour plusieurs raisons. La 1ère étant la position symbolique de leader dans la mafia du New Jersey pour Tony Soprano (James Gandolfini), charismatique chef de famille ayant survécu à une tentative d’assassinat indirectement commanditée par sa propre mère, Livia (Nancy Marchand).

La seconde fait référence au double sens du mot ‘’Famille’’, celle de la mafia, plus vieille école que jamais, et qui souffre de nouvelles épreuves au sein même de son organisation. Enfin, tout en gérant un mariage fragile et l’éducation de deux ados difficiles, Tony assiste au retour de sa sœur Janice (Aida Turturro), manipulatrice à souhait.

The Sopranos saison 2 s’avère par défaut comme la parfaite extension à sa grandiose 1ère saison, la surprise en moins. De ce fait, elle s’avère également plus linéaire dans sa construction, toujours composée de 13 épisodes. Si on peut regretter la faible implication du personnage de Livia, le reste du casting récurrent, agrémenter de quelques nouveaux – à l’instar de Janice Soprano – sont développés de manière plus que satisfaisante.

On retiendra l’amusant Paulie (Tony Sirico) ou l’oncle Junior (Dominic Chianese), parfait vestige du passé, ou l’arrivé de Richie (excellent David Proval), ancien affranchis sortant de prison après 10 années, s’avérant ingérable et problématique par ses pulsions meurtrières. Un recours narratif rabâché mais ultra efficace, qui doit tout à sa narration cohérente jusqu’à la conclusion.

Antipathique sur le papier, les différents personnages sont ainsi magnifiés par des accès de faiblesses réalistes qui amène toujours beaucoup d’ironie au récit, pourtant lourd en tragédie. Dans cet esprit, Tony frôle l’emprisonnement et navigue toujours entre euphorie, doutes, et dépression tout en étant contraint d’abattre un ami de toujours, Pussy (Vincent Pastore), finalement à la solde des fédéraux. Aussi sarcastique que tragique The Sopranos demeure grand !


MA NOTE : 16/20

CRÉATEUR: David Chase

AVEC: James Gandolfini, Edie Falco, Michael Imperioli, Tony Sirico,

Lorraine Bracco, Steven Van Zandt, Robert Iler, Jamie-Lynn Sigler, 

Dominic Chianese, Vincent Pastore, Aida Turturro, Drea de Matteo, 

David Proval, Steve Schirripa, et Nancy Marchand

mais aussi : Jerry Adler, John Ventimiglia, Federico Castelluccio, Vincent Curatola (…)

 ÉPISODES : 13 / Durée: 52mn     ANNÉE DE DIFFUSION : 2000

GENRE : Drame, Thriller    CHAÎNE DE DIFFUSION : HBO

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