CHUCKY – saison 1

recherche poupée maléfique zigouillant des prépubères

EN DEUX MOTS : La franchise CHUCKY c’est moins d’une dizaine de films de série B depuis la fin des années 80 et quasiment UN unique scénariste derrière : Don Mancini. Qui a notamment tenté de relancer sa franchise ces dernières années, au cinéma. Sa suite la plus ambitieuse se fait pourtant aujourd’hui sur petit-écran, toujours sous la houlette de son créateur qui officie ici comme principal scénariste et réalisateur à ses heures perdues.

Son pilote opte ainsi pour une direction sobre, épurée, typique d’une série B du genre qui évolue dans un petit milieu urbain d’Amérique contemporain, mais kitch. Cela colle parfaitement à son format (très) classique lui-aussi de 8x45mn. Et c’est pourtant là sa principale qualité dans ses plus grandes faiblesses puisque le show s’avère affreusement décomplexé. Et pour le coup merveilleusement efficace !  

‘’Lorsqu’une vieille poupée Chucky fait son apparition dans un vide-greniers de quartier, une paisible petite ville américaine se retrouve plongée en plein chaos, et une série de terribles meurtres commence à dévoiler les secrets des habitants’’.

Se déroulant après les événements du Retour de Chucky sortie en 2017, la série ne révolutionne donc en rien le genre du slasher par excellence. Avec son lot de mort sous hémoglobine et un accent tout particulier pour l’humour noir. Celui-ci on le doit beaucoup (et quasiment exclusivement) à la poupée démoniaque Chucky toujours brillamment doublée par le délicieux Brad Dourif.

COUIC COUIC !!

Toutefois, face à lui et les différents dialogues croustillants qui lui sont alloués,  le reste du casting fait pâle figure. Principalement car les différents profils et leurs interprètes manquent cruellement d’originalités. Et aussi parce que le show d’horreur demeure une série B, avec son lot de limites narratives.

Si on pouvait craindre quelques longueurs, la série CHUCKY déjoue (partiellement) nos craintes en divisant son intrigue en deux parties : Les 4 premiers épisodes s’attardent ainsi sur 4 jeunes héros, un poil stéréotypés et relativement peu attachant. Dont sa tête d’affiche (Zackary Arthur), ado morose ayant du mal à accepter son homosexualité tout en étend tyranniser par une star du lycée (Alyvia Alyn Lind). Tout d’abord endoctrinés par Chucky, 3 des ados font peu à peu cause commune pour se débarrasser de la poupée, tandis que les morts s’accumulent.

Avec une promesse d’au minimum un meurtre par épisode le show attise le plaisir et varie les moments d’hémoglobines. Chucky se met tour à tour à dézinguer les parents de nos jeunes héros. Ce qui s’avère d’autant plus jouissif vu la qualité d’interprétations général. 

Parallèlement, dès le 5ème épisode la série réintègre des figures du passé de son univers : De Nica Pierce (Fiona Dourif), Tiffany (Jennifer Tilly), à Andy (Alex Vincent), la star du 1er volet devenu adulte. Ce faisant elle fait directement suite aux précédents films. Additionnellement, l’intrigue incorpore différents moments kitch et vintage sur la jeunesse de Charles Lee Ray, le tueur parvenu à posséder les différentes poupées meurtrières. 

CONCLUSION

Le tout est ainsi suffisant pour remplir ses 8 épisodes qui tiennent uniquement la route pour les incartades sanglantes de l’excellent Chucky, star complète du show. Un show renouvelé et tant mieux vu le fun que procure son final !


MA NOTE : 14/20

Les crédits

CRÉATEUR : Don Mancini

AVEC: Zackary Arthur, Björgvin Arnarson, Alyvia Alyn Lind, Teo Briones, et la voix de Brad Dourif,

mais aussi : Devon Sawa, Lexa Doig, Barbara Alyn Woods, Fiona Dourif, Christine Elise, Alex Vincent, et Jennifer Tilly (…)  

 ÉPISODES : 8  / Durée : 45mn / DIFFUSION : 2021 / CHAÎNE(S) : USA / Syfy

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