BREAKING BAD – saison 4

EN DEUX MOTS : En s’achevant sur un cliffhanger conséquent, le retour de Breaking Bad promet de démarrer sur les chapeaux de roues, chose que le 1er épisode de cette nouvelle salve de 13, réussit habilement. Un 1er épisode qui certes, ne surprend pas par un rythme effréné, mais permet de maintenir un suspense constant sur l’intégralité d’une saison brillante narrativement. Pour ce faire, elle oppose le glacial Gustavo Fring (Giancarlo Esposito) au tandem chimiste (Bryan Cranston / Aaron Paul) dont les services demeurent indispensables pour la préparation de la Meth’.

Un duo dont la dynamique et une fois encore au cœur du récit, par ses relations tendues, conflictuelles à la confiance délétère. D’un côté, on assiste au comportement autodestructeur de Jesse, hanté par le meurtre qu’il à commis – celui de Gale (David Costabile) – et qui met un terme à sa sobriété pour une nouvelle spirale de drogue, d’alcool et décadence.

De l’autre, Walter dont la paranoïa et l’assurance envers son alter-ego – Heisenberg – ne fait que croître et le ronge petit à petit, lui faisant commettre de nombreuses erreurs. Son erreur la plus concrète sera de mettre, malgré lui, son beau-frère Hank (Dean Norris) dont la convalescence s’achèvera (laborieuse mais nécessaire dans un premier temps) sur une nouvelle piste vers le véritable Heisenberg, De quoi rendre ce jeu du chat et de la souris encore plus concret et remplis de sous-entendus croustillant.               

Les épisodes se succédant on assiste à la mise en danger de l’empire de Fring, alors suspecté par Hank, et à couteau tiré avec les menaces du Cartel Mexicain, mené par Don Eladio (Steven Bauer). Son profil et son passé s’éclairent d’ailleurs habilement lors du 8ème épisode – ‘’Hermanos’’ – qui apporte l’origine de sa célèbre chaîne Los Pollos Hermanos.

Un énième exemple de la grande maîtrise du show pour sa narration, qui parvient à nous faire oublier ses aspects techniques – mise en scène / photographie – un peu faiblarde. Cette narration permet notamment d’approfondir une palette passionnante de personnages récurrents . Outre son antagoniste, son duo star, ou l’élément perturbateur – DEA, l’intrigue utilise habilement le personnage central qu’est Skyler (Anna Gunn), pour le blanchiment d’argent. Elle n’oublie pas ses seconds rôles avec en tête l’attachant et stoïque Mike (Jonathan Banks).

Après que Gus ait éradiqué le Cartel et obtenu vengeance, la saison s’achève par un dernier épisode grandiose, qui prouve une fois encore le génie et la noirceur de Walter White, plus Heisenberg que jamais. Par un ultime stratagème Walt parvient à piéger Gus dans une explosion artisanale, en utilisant Tio Salamanca (Mark Margolis) comme leurre.  Un plan mémorable plus tard, une problématique résolue, cette 4ème saison s’achève et tourne une page pour la série.


MA NOTE : 16/20

CRÉATEUR: Vince Gilligan

AVEC: Bryan Cranston, Anna Gunn, Aaron Paul, Dean Norris,

Bob Odenkirk, Jonathan Banks, Giancarlo Esposito, RJ Mitte,              

Betsy Brandt, mais aussi : Mark Margolis, Emily Rios, Chris Cousins,         

Steven Michael Quezada, avec Steven Bauer, et David Costabile (…)

 EPISODES: 13  / Durée : 48mn   ANNÉE DE DIFFUSION: 2011

GENRE : Drame, Thriller   CHAÎNE DE DIFFUSION : AMC

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