EN DEUX MOTS : Pour sa 1ère (mais en faites non) mini-série de 2022, HBO voit les choses en grand en ce tout début mars avec WINNING TIME : The Rise of the Lakers Dynasty. Un show qui, comme son nom l’indique, revient sur l’ascension spectaculaire de la célèbre équipe de basket dans les années 80. Un biopic sportif de 10 épisodes chapeautés par un duo de scénaristes assez anecdotiques mais dont le pilote est réalisé par l’excellent Adam McKay. (À qui l’on doit Don’t Look Up tout récemment ou le pilote de Succession sur HBO).
Mais derrière sa réalisation atypique c’est son casting star qui impressionne le plus. Avec notamment John C. Reilly dans la peau de Jerry Buss, cet entrepreneur décomplexé qui à racheter l’équipe des Lakers au fond du trou pour en faire une équipe de référence à la renommée mondiale. On retrouve Jason Clarke en Jerry West, ancienne star soupe au lait, ou encore Adrien Brody dans la peau du coach Pat Riley. Les futurs icônes du basket tel que Magic Johnson (Quincy Isaiah) ou Kareem (Solomon Hughes) sont quant à elles interprétées par des acteurs in/méconnus.
Focus sur l’équipe de basket-ball des Lakers de Los Angeles qui a dominé le classement en NBA dans les années 1980. Parmi les joueurs emblématiques : Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar Jamaal Wilkes, James Worthy, Byron Scott ou encore Michael Cooper.
AlloCiné
Cependant concernant ce large casting, et qu’il s’agisse d’acteurs de référence, ou non, le récit parvient sans mal à les glorifiés pour le meilleur.
DANS LES MAILLES DU FILET
WINNING TIME est également un biopic qui revient sur une époque bien précise. Dans un cercle aux traditions définis, et qui mélange les genres, grâce à une technique atypique. Qu’il s’agisse de sa retranscription d’époque, de son ambiance, son découpage nerveux, jusqu’à sa photographie grimée. (Le style documentaire cher au réalisateur, avec cette manie de s’adresser à nous à la 1ère personne ce qui apporte une légèreté assumé). Le show avait néanmoins la lourde tâche de passionner sur la longueur malgré son concept et sa technique alléchante.
A ce niveau de production, HBO oblige, la chaîne américaine de référence dévoile un série solide, bien qu’imparfait sur la durée justement. Il y a d’abord l’annonce en cours de diffusion d’une seconde saison pour la série. Celle-ci se transforme de série limitée à série classique pour la chaîne américaine qui compte adapter la suite des événements. Quid : le succès fulgurant des Lakers après des années d’errances. Pas si étonnant puisque cette première saison s’étale sur une période très condensé d’une ‘’saison’’ entre 1979 et 1980 (pour ses 3 derniers épisodes).
Une 1ère saison inégale en rythme qui s’attarde donc en détail sur l’émergence des Lakers malgré des difficultés. Un coaching difficile (de McKinney (Tracy Letts) à Paul Westhead (Jason Segel) avec Pat Riley en second), les méthodes peu orthodoxes de Bussy, etc. Sur ce point l’annonce d’une suite s’avère être un bon point pour le show qui peine parfois, malgré des qualités indéniable, à développer certains personnages sur la longueur. (Tandis que d’autres sont crédités par pure figuration).
En s’achevant par la 1ère victoire des Lakers en NBA, il est difficile de concevoir comment WINNING TIME aurait pu boucler sa riche histoire ainsi, sans omettre quelques faits marquants. Vivement la suite donc, car le plaisir du jeu est là.
CONCLUSION
MA NOTE : 15/20
CRÉATEUR(s): Max Borenstein & Jim Hecht
AVEC : John C. Reilly.., Quincy Isaiah.., Gaby Hoffmann, Jason Clarke, Adrien Brody, Tracy Letts, Hadley Robinson, Jason Segel, Solomon Hughes, DeVaughn Nixon,
Julianne Nicholson.., Tamera Tomakili.., Brett Cullen, Stephen Adly Guirgis, Spencer Garrett, Delante Desouza, avec Rob Morgan, et Sally Field,
mais aussi : Sarah Ramos, Joey Brooks, Jimel Atkins, Molly Gordon, Austin Aaron, Jon Young, Wood Harris, Sean Patrick Small, Gillian Jacob, et Michael Chiklis (…)
ÉPISODES : 10 / Durée : 55mn / DIFFUSION : 2022
GENRE : Drame, Biopic, Sport / CHAÎNE : HBO
[…] MOTS : Série limitée devenue en cours de route une série au destin plus classique et étirée, WINNING TIME 1 était une nouveauté très efficace mais finalement inachevée. Son renouvellement et son teasing […]