MAYANS M.C. – saison 1

EN DEUX MOTS : 10 ans après le début des Sons of Anarchy, et 4 ans après leurs fins, son créateur Kurt Sutter (associé cette fois à Elgin James) et la chaîne phare FX qui la diffuse, poursuivent l’aventure de bikers hors-la-loi avec Mayans M.C. Spin-off qui se déroulerait deux ans après les événements qui concluent la série mère. Des bases d’intrigues nouvelles pour une team de récurrents entièrement neuves. Hormis quelques protagonistes secondaires de S.O.A qui viennent ici reprendre leurs rôles respectifs.

Parmi les plus significatifs on retrouve l’originel leader du club hispanique des Mayans incarné par Emilio Rivera. Celui-ci s’affiche au générique comme ‘’special guest star’’ et conseiller du Club sur deux tiers des épisodes. Au même titre, c’est le rôle de Lincoln Potter (Ray McKinnon), qui n’apparaît qu’en fin de saison (sur 3 épisodes), dans son rôle d’agent fédéral un peu tordu qui vient apporter plus de poids aux rebondissements de l’histoire.

Le parcours initiatique d’Ezekiel Reyes, dit « EZ », un jeune bandido tout juste sorti de prison et jeune recrue au sein du Mayans Motorcycle Club. Rongé par son désir de vengeance contre les cartels, EZ s’engouffre rapidement dans un monde de violence, et ce malgré la volonté de son père Felipe.

Spin-off de la série Sons of Anarchy (2008-2014).

Allociné

SUR LES CHAPEAU(TÉS) DE ROUES

Une histoire comme on en connaît des tas, d’un jeune prodige (JD Pardo), Ezekiel, doué en tout, fraîchement sorti de prison, et dont le destin se confronte inexorablement à nombreuses difficultés. Tel que la violence et des choix cornéliens pour la survie de ses proches. Forcé de jouer à un double jeu perpétuelle face à son club et sa famille, ’EZ’ Reyes plonge en tant que prospect dans la vie du M.C. Mais aussi des différents clans qui s’affronte à la frontière entre la Californie et le Mexique, tout en étant confronté à la fureur du Cartel.

Avec ses nombreuses files d’intrigues Mayans M.C. ressemble cruellement à son aînée qui prenait un malin plaisir à multiplier les problématiques et à imposer une tension sur le fil du rasoir. Afin d’épaissir et affûter son univers, la série présente de façon récurrente pas moins d’une vingtaine de protagonistes. Dont les destins s’entremêlent et sont autant victimes que bourreaux des différentes trahisons ou règlements de comptes dans l’histoire.

Hors, tandis que la lumière illumine plusieurs personnages centraux (un grand frère tête brulée (Clayton Cardenas), le jeune parrain du Cartel (Danny Pino) ou sa belle femme (Sarah Bolger), ancienne amour de notre héros), elle délaisse et peine à en éclairé d’autres. Son victime de cela le leader du club (Michael Irby) ou ses deux lieutenants (Raoul Max Trujillo / Antonio Jaramillo). Dont les rôles paraissent insignifiants. 

Des caractères peu développés à l’image de nombreux autres seconds rôles, pour une 1^ère saison quasi identique celle de S.O.A, il y a 10 ans.  En répétant les mêmes erreurs malheureusement. Comme le prouve sa mise en scène impersonnelle, son manque de technique visuel frappant ou des dialogues belliqueux. Sans oublier l’icônisation de bikers badass charismatique avec rien dans le citron. En plus de cela Mayans M.C. s’enlise dans un rythme ronronnant aux rebondissements sans surprises.

CONCLUSION

Sur sa grosse dizaine d’heures, la série se révèle parfois ennuyeuse et déçoit clairement. Enterrer ce spin-off tout de suite serait une erreur puisque S.O.A s’était bonifié tardivement. Espérons juste qu’il corrige plus rapidement ses gros points faibles.

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MA NOTE : 12.5/20

CRÉATEUR(s): Kurt Sutter & Elgin James

AVEC: JD Pardo, Clayton Cardenas, Danny Pino, Sarah Bolger, Emilio Rivera, Michael Irby, Carla Baratta, Raoul Max Trujillo, Richard Cabral, Antonio Jaramillo, et Edward James Olmos, 

mais aussi : Frankie Loyal, Joseph Raymond Lucero, Vincent Vargas, Maurice Compte, Tony Plana, Gino Vento, Ada Maris, Emily Tosta, Edwin Hodge, Michael Ornstein, et Ray McKinnon (…)

ÉPISODES : 10  / Durée : 58mn / DIFFUSION : 2018

GENRE : Drame, Thriller / CHAÎNE : FX