TULSA KING – saison 1

Actionner King

EN DEUX MOTS : Parmi ses nouveautés en cours de diffusion, et qui sortent de l’univers  »Yellowstone », Paramount + mise assurément sur TULSA KING. Un show de gangster décomplexé qui à pour principal attrait son immense tête d’affiche : Sylvester Stallone. La légende du cinéma d’action passe pour la première fois sur le petit écran pour un rôle de sa stature.

Après sa libération de prison, le capo de la mafia Dwight « le Général » Manfredi est exilé à Tulsa, Oklahoma, où il construit un nouvel empire criminel avec un groupe de personnages improbables.

IMDb

Fait amusant, c’est qu’en parallèle à l’univers imaginé par Taylor Sheridan (largement représenté sur la plateforme), TULSA KING à pour créateur ce même auteur. Sheridan officie donc comme showrunner (sous une histoire originale imaginée par lui) tandis que Terence Winter (Boardwalk Empire) signe le script des deux premiers épisodes puis des trois derniers. Sous la direction de Allen Coulter, qui à justement officier comme réalisateur sur la précédente série du scénariste.

POLAR RURAL

Malgré toute cette expertise autour du polar, ce nouveau show s’avère aussi léger que la longueur de ses épisodes. En effet, si cette première saison se compose de 9 épisodes ceux-ci avoisine seulement les 35 à 40 minutes chacun. Un format plutôt rare pour le genre mais qui permet une certaine fluidité à l’écran. C’est aussi ce qui différencie le show des différents projets de Sheridan. Plus mature. Chose qu’on remarque au fur et à mesure de sa diffusion qui additionne scénariste et réalisateur.

Néanmoins TULSA KING à beau bercer dans la légèreté sa formule n’en demeure pas moins efficace. Voir rafraîchissante. Un aspect qu’on retrouve autour de son casting secondaire, un peu banal, mais qui fonctionne comme contrepoids idéal face au charisme de Stallone. L’âge de l’acteur (75 ans) s’avère d’ailleurs un outil de narration efficace et bien exploité dans le récit. Celui-ci ayant passé un tiers de sa vie en prison, et les deux autres à New York, son rapport à la vie rurale demeure amusant.

Le récit nous amène donc au milieu de l’Oklahoma et à New York (sous un format d’image plus large et additionnellement). Notamment à mi-saison. Parmi les 10 crédités, 7 d’entre eux alimentent le nouvel univers (modérément) criminel de notre héros. Tandis que les 3 autres représentent la partie mafia dans la grosse pomme (N.Y.). En premier lieu, la formule de ce thriller fonctionne pour son concept – de bras cassés – qui accompagne notre tête d’affiche charismatique.

Néanmoins, à mesure que l’intrigue évolue, les problématiques de sa partie thriller se révèlent trop restreintes pour apporter une once d’intensité. Il y a trop peu de pistes étudiées, une violence un brin éludée, et un manque global de rebondissements pour compléter le tout.

LE COLONEL AVALE LE BUDGET

Pour le reste TULSA KING demeure sage esthétiquement. Et surtout moche quand elle intègre des effets spéciaux à l’écran. Un résultat légèrement au rabais. Ses rares moments d’action et d’intensité le prouve dans une certaine mesure, bien qu’ils s’avèrent modérément efficaces.

Malgré son format 16:9 qui prédomine (durant les scènes à Tulsa) les divers metteurs en scène peine à user de la petite ville pour en faire un personnage à part entière. Tout comme sa distribution n’est parfois qu’une simple copie d’habitants lambdas ayant grandi au milieu de nul part. C’est toute la limite d’une équipe hétéroclite autour de notre tête d’affiche.

Sylvester Stallone demeure l’attraction principale de cette petite production télévisuelle. Et ce malgré le jeu d’acteur toujours très limité de la star.

Même si la saison à déjà été renouvelée, le célèbre acteur a avoué ne pas vouloir retenter l’expérience télévisuelle. En raison de la rigueur de travail que cela représente. A voir donc qu’elle sera l’avenir de la sympathique série TULSA KING.


CONCLUSION

Les + :

  • La nonchalance et l’expertise du mythique Stallone
  • Un format et une légèreté agréable
  • Une formule et un concept rafraichissant

Les – :

  • Une distribution secondaire qui manque de charme
  • Limité techniquement
  • Trop peu de rebondissement et d’intensité

MA NOTE : 14/20

CRÉATEUR : Taylor Sheridan

AVEC : Sylvester Stallone, Andrea Savage, Martin Starr, Jay Will, Max Casella, Dominick Lombardozzi, Vincent Piazza, A.C. Peterson, avec Garrett Hedlund, et Dana Delany,

mais aussi : Ritchie Coster, Emily Davis, Chris Caldovino, Tatiana Zappardino, Michael Beach, Miles Mussenden, Scarlet Rose Stallone (…)

ÉPISODES : 9 / Durée : 38mn / DIFFUSION : 2022-23

GENRE : Drame, Thriller / CHAÎNE : Paramount +

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