THE WALKING DEAD – saison 8

EN DEUX MOTS : Une année charnière pour les séries phares du câble, avec une nouvelle montée en puissance vertigineuse pour GOT, tandis que TWD dégringole après la diffusion de son 100ème épisode.

La guerre, la vraie, était pourtant promise pour ce retour. Un retour censé être complètement différent, selon l’équipe du show, et surtout plus intense qu’une septième saison qui avait divisé les nombreux fans. Et si ce premier épisode est loin d’être raté (il multiplie les références au 1er épisode de la série), l’intensité elle s’est évaporée. Un triste sentiment qu’on constate dans la suite de cette première partie de saison, inégale et qui englobe les défauts accumulés au fil des années.

Les affrontements promis sont pourtant là. Mais entre une mise en scène fade et des échanges de tirs dans le vide, la mayonnaise ne prend pas. C’est également sa violence graphique, très restreinte, qui rend ces combats quelconque. De retour à un format classique de 42mn l’épisode, The Walking Dead est tout de même miné par ses problèmes de scénario et son rythme sans tension. 

Fatalement devenue un survival  bas de gamme (les effets spéciaux sont parfois affreux, faute à un budget restreint dû à l’augmentation des salaires des nombreux acteurs récurrents), la série peine à développer quelques seconds rôles au potentiel fort (Dwight (Austin Amelio), Simon (Steven Ogg), ou Jesus (Tom Payne)).

Répétitif dans la construction de son intrigue, il faut tristement attendre le huitième épisode pour un effet dramatique alors attendu de tous. La série écarte ainsi Carl (Chandler Riggs), mourant à petit feu suite à une morsure, sous les yeux impuissant de son père (Andrew Lincoln).Elle s’écarte par la même occasion du comic, mais se révèle sans intérêt avec ce rebondissement sans surprise. 

C’est alors que pour sa deuxième partie de saison la série tente la carte de l’émotion, combinée d’un sentiment de nostalgie. Carl est mort, la guerre continue, mais l’intensité est définitivement morte. Toutefois le 12ème  et 13ème  épisode de cette saison relance un certain intérêt en dynamisant l’intrigue et la relation entre Rick et Negan (Jeffrey Dean Morgan), tout en apportant une ambigüité nécessaire à ce fameux grand ‘’méchant’’.

Une attention particulière est  même apportée à quelques seconds rôles, boudés jusqu’à lors, améliorant les enjeux dramatiques. Il faut tout de même admettre que quelques personnages ne sont plus que l’ombre de ce qu’il était, mais perdurent quoi qu’il en soit (on pense à Daryl (Norman Reedus, risible).

La série s’achève dans un final convenu où la trahison n’étonne plus personne et fait (étonnamment et tristement) aucune victime notable. C’est bien décevant, même si on apprécie l’emprisonnement de Negan et le raccord liée à la BD. Un procédé éculé et fatiguant qui fait de cette saison la plus mauvaise de The Walking Dead jusqu’à lors, et équation à ces moments de surprises qui s’évanouissent à jamais. 


MA NOTE : 13.5/20

CREATEUR(s): Scott M. Gimple & Robert Kirkman

AVEC : Andrew Lincoln, Norman Reedus, Jeffrey Dean Morgan, Danai Gurira, Chandler Riggs, Lauren Cohan, Melissa McBride, 

Lennie James, Josh McDermitt, Alanna Masterson, Austin Amelio, Christian Serratos, Seth Gilliam, Ross Marquand, Khary Payton, 

Tom Payne, Xander Berkeley, Steven Ogg, Katelyn Nacon, Callan McAuliffe, Pollyanna McIntosh, Avi Nash, Cooper Andrews (…) 

 EPISODES : 16 / Durée: 45mn  ANNÉE DE DIFFUSION : 2017-2018

GENRE : Drame, Epouvante-Horreur    CHAÎNE DE DIFFUSION: AMC

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