THE SOPRANOS – saison 6 (Partie I)

EN DEUX MOTS : Dernière saison d’envergure pour l’œuvre culte The Sopranos, qui s’achève par une 6ème saison divisée en deux parties. La 1ère, composée de 12 épisodes et diffusée à partir de mars 2006 (soit 2 ans après la 5ème) est ce que l’on pourrait appeler d’entracte à l’escalade finale, ou de calme avant la tempête.

Moins de suspense, de tension et de mort marquante, mais une finesse scénaristique qui la caractérise depuis son commencement, clairement. Cette dernière saison, qui joue également sur le temps qui passe – l’intrigue se déroule intégralement sur l’année 2006 – et se sépare de sa saison précédente par une ellipse d’un an et demi – commence toutefois fort et positionne notre héros Tony (James Gandolfini) dans une position unique lorsque celui-ci fini dans le coma suite à une blessure par balle à l’abdomen causé pour son Oncle Junior (Dominic Chianese) – définitevement sénile.

L’éternel tension familial se pose par une belle ironie quant on se souvient que son Oncle était à l’origine d’une précédente tentative d’assassinat en 1ère saison. L’événement est précurseur de très bons moments d’émotion, d’abord familial dans le second épisode ‘’Join the Club’’ (avec une Edie Falco impériale) puis dans la réorganisation de l’autre famille – mafieuse –  dans le 3ème ‘’Mayham’’. ‘’Lorsque le chat est dehors les souris dansent’’. La série pose les premières pierres d’une organisation sur une pente glissante, dont chaque membre cherchent chacun à sa façon de gratter les miettes. Et tandis que peu à peu notre Kalif reprend les rênes après une convalescence miraculeuse, une ultime problématique débarque*.   

Car si cette salve d’épisodes manque de moments forts, elle s’avère affreusement réaliste et dramatique dans l’évolution de ses personnages. Détaillant nos protagonistes (principaux comme secondaires de façon identique) sous leurs facettes les moins reluisantes – de Chris (Michael Imperioli) et son éternel addiction à la drogue, la mesquinerie de Paulie (Tony Sirico) la fainéantise d’A.J (Robert Iler), la potacherie de Bobby (Steve Schirripa), l’égoïsme de Janice (Aida Turturro), ou l’apitoiement d’Artie (John Ventimiglia) – tous alimentent cette famille, redéfinie

Toutefois, en créditant cette saison un visage tertiaire présent depuis maintes saisons – Vito (Joseph R. Gannascoli) – la série surprend et fait de lui la pierre angulaire responsable de la future guéguerre qui opposera le New Jersey à New York. Les choses débutent à mi-saison lorsque l’homosexualité de Vito* est dévoilé et que celui-ci fuit jusqu’en Nouvelle-Angleterre et débute une nouvelle vie. Sa tentative de retour dans l’organisation puis son passage à tabac – fatal – par Phil (Frank Vincent), (à la tête de N.Y depuis l’arrestation de Johnny Sack (Vincent Curatola)) sera ainsi l’élément déclencheur de la guerre opposant les deux familles.

Tony n’acceptant pas la mort de son Capitaine – et bien qu’il est décidé du même sort – les rétributions débutent. Pourtant le 12ème épisode ‘’Kaisha’’ semble assagir ces tensions suite à la crise cardiaque de Phil et la visite qui s’ensuit de Tony. Le calme avant la tempête…


MA NOTE : 16/20

 CRÉATEUR: David Chase

AVEC: James Gandolfini, Edie Falco, Michael Imperioli, Tony Sirico,

Lorraine Bracco, Steven Van Zandt, Robert Iler, Jamie-Lynn Sigler, 

Dominic Chianese, Steve Schirripa, Aida Turturro, Frank Vincent,        

Vincent Curatola, Joseph R. Gannascoli, Dan Grimaldi, Ray Abruzzo, 

John Ventimiglia, Arthur J. Nascarela, Sharon Angela, et Jerry Adler (…)  

 EPISODES : 12 / Durée: 55mn     ANNÉE DE DIFFUSION : 2006

GENRE : Drame, Thriller   CHAÎNE DE DIFFUSION : HBO

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