THE MAN IN THE HIGH CASTLE – saison 2

EN DEUX MOTS : Aidé d’un pitch en or, The Man in the High Castle, l’une des nouveautés de fin 2015, avait toutefois suscité certaines réserves auprès d’une partie du public. Notamment par son manque global de force dans ses différents arcs narratifs. 1 an et 1 mois plus tard, la plate-forme Amazon (encore toute jeune et ambitieuse) propose 10 nouveaux chapitres qui cette fois compte bien prouver le potentiel du show. 

C’est avec un regard neuf qu’on entame ces épisodes complets, d’une moyenne de 55 minutes, comme suite directe à sa précédente saison. 

Si les réponses ne se bousculent pas, et que la raison du ‘’comment‘’ qu’un mystérieux homme (Stephen Root) puisse fabriquer des films représentant des réalités alternés ne soient expliqué, on s’aperçoit rapidement, plus que jamais, que l’intérêt de l’intrigue se porte sur l’éventuel conflit de guerre nucléaire entre Nazi et Japonais.

Les faux semblants, mensonges et trahisons sont de rigueur cette saison, en maintenant une certaine tension et une ambiguïté intéressante dans plusieurs face à face. Les têtes d’affiches, Alexa Davalos et Rufus Sewell, qui interprètent respectivement : une résistante infiltrée chez les Nazi et un Général manipulateur, sont à ce propos impeccable dans leurs rôles et portent à bout de bras la distribution. 

Celle-ci même qui manquait de force l’année dernière s’enrichit grandement. Bien qu’elle soit une partie du temps dans l’ombre, elle est castée avec soins et on appréciera aisément les jeux de Bella Heathcote, assez sublime, comme de Brennan Brown, tout en raffinement.

Un autre point frappant dans cette seconde saison, outre un rythme idéalement trouvé (malgré le manque d’affrontements) est le charme esthétique décuplé pour les différents lieux d’intrigues. Sublimés par un filtre terne d’époque, rendant crédible l’ensemble des décors présentés. Avec toujours d’un côté New York sous le joug totalitaire Nazi, et de l’autre San Francisco sous l’occupation Japonaise – plus étouffant malgré le soleil. Les deux sont bien plus crédibles. Une méthode qui s’appuie par quelques plans aériens plus récurrents, aux cadrages réussis, ou par la trouvaille de nouveaux lieux, comme Berlin cette saison. 

Enfin, alors que le scénario fait preuve de plus d’enjeux dramatique, il nous surprend même par quelques scènes clés en fin de saison : l’explosion terroriste à San Francisco par la résistance, causant la mort (?) de son commanditaire, Franck (Rupert Evans), l’un des principaux personnages / ou le retournement de situations à Berlin dans le final, poignant !). 

C’est par l’ensemble de toutes ces petites améliorations, comme le fait de vivre un film de guerre inédit, que ce Thriller ‘’S.F’’ riche dans son sujet rend hommage à son œuvre d’origine et l’exploite au mieux. Faisant d’elle, l’une des séries à suivre, sans tergiversations, dans une troisième saison, déjà annoncée !


MA NOTE : 15/20

CRÉATEUR: Frank Spotnitz

AVEC: Alexa Davalos, Rupert Evans, Rufus Sewell, Luke Kleintank, Cary-Hiroyuki Tagawa,

Joel de la Fuente, D.J Qualls, Brennan Brown, Chelah Horsdal, Callum Keith Rennie, Bella Heathcote, 

mais aussi : Tate Donovan, Sebastian Roché, Tzi Ma, Rick Worthy, et Stephen Root (…)

 EPISODES: 10  / Durée : 55mn   ANNÉE DE DIFFUSION: 2016

GENRE : Drame, Thriller, Science-fiction       CHAÎNE : Amazon

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