ROME – saison 1

EN DEUX MOTS : Parmi les séries phares d’HBO depuis le début des années 2000, ROME est l’une des moins reconnues. Et ce malgré l’enthousiasme des différentes critiques à son égard. Un phénomène qui s’explique notamment car celle-ci n’est composée que de deux saisons… Pourtant son ambition, comme son sujet, sont eux, incroyablement riches et historiquement intemporels.

Son nom l’indique, cette fable historique suit le destin de la capitale Italienne, à l’époque où celle-ci était encore une République au moment le plus glorieux et puissant de son temps. L’histoire débute alors que Jules César (Cirian Hinds), après huit années de batailles, parvient à défaire l’ennemi Gaulois. Armé de ses légions de vaillants soldats, il décide de rentrer à Rome, où son ami Pompée (Kenneth Cranham) tout juste veuf, s’inquiète des intentions de pouvoir de ce dernier. L’infime lien qui les relie encore est brisé et les deux hommes décident de s’opposer l’un à l’autre.

Si cette intrigue constitue le nerf central de l’histoire et le début d’une longue épopée, il est intéressant de noter les nombreux protagonistes qui vont la composée. Et c’est sous le regard de deux soldats de la XIIIème compagnie (Kevin McKidd / Ray Stevenson), et de leur vie respective que la majeure partie du temps s’écoulera. Deux caractères distincts, deux valeurs opposés de leurs principes de bases, mais qui finissent par s’unir dans une belle amitié, au milieu des nombreux complots et conflits qui font vaciller la République de Rome.

Ainsi la série demeure un pur drame historique là où se mêle indirectement guerres et romances. Bien que ces points soit indissociables aux nœuds dramatiques, ils sont traités de façon humaine et secondaire dans une unité de temps privilégiant le rythme à la démonstration. C’est sur les conséquences et aussi par facilité technique que la série s’attarde majoritairement (fin d’une bataille, conséquences d’une manipulation par le sexe, etc.). L’intrigue fait la part belle au caractère humain des différents personnages.

Ces nombreux points de vues on l’atout de proposer différents aspects marquant de l’époque (politique, pouvoirs, richesses, ou esclavages…) sous toutes leurs coutures. De façon crue et sanglante, baignant dans une ironie pleine d’autodérision assez surprenante. Dans un contexte purement historique, HBO s’oriente davantage sur l’authenticité de ses décors et costumes, que sur une surenchère d’effets spéciaux. Ce qui concorde fort bien avec le rythme de la série.

Sans être exceptionnellement surprenante, l’intrigue profite que son scénario se déroule sur plusieurs années pour apporter impact et cohésions à son histoire qui s’achève sur un final tonitruant. L’assassinat de César est une scène vraiment réussite, et le suicide de Niobe (Indira Varma) apporte une intensité insoupçonné ! Il n’y a ainsi plus qu’a découvrir les dix derniers chapitres.


MA NOTE : 15/20

CREATEUR(s): Bruno Heller & William J. MacDonald

AVEC: Kevin McKidd, Ray Stevenson, James Purefoy, Polly Walker, Cirian Hinds, Kenneth Cranham, Lindsay Duncan, Tobias Menzies,

Indira Varma, Kerry Condon, Max Pirkis, Nicholas Wooddeson, David Bamber, Karl Johnson, Lee Boardman, Chiara Mastalli (…)

 EPISODES : 12  / Durée : 52mn    ANNEE DE DIFFUSION : 2005

GENRE : Drame, Historique      CHAINE DE DIFFUSION : HBO

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