MAD MEN – saison 4

Affiche de Mad Men Saison 4

EN DEUX MOTS : Avec une 3ème saison à proprement réussi, la suite de MAD MEN promet une nouvelle aventure et un nouveau rythme pour le drama phare d’AMC, dont les attentes grossissent au même titre que sa renommée critique.  À l’arrivée, cette saison 4 s’avère différente, mais tout aussi réussie que la précédente, et donc un cran au-dessus des deux premières.

En faisant du neuf avec du vieux, ses 13 nouveaux épisodes parviennent aisément à proposer un contenu dense et de qualités, ayant même le luxe de couper au montage du remplissage facile. Ainsi, sur 13 épisodes de 48 minutes, une bonne dizaine comble nos attentes par le biais d’une nouvelle dynamique des affaires, par et avec des profils anciens et nouveaux, qu’ils soient fugaces et récurrents, et par d’autres moments plus intimes, détaillant tour à tour de nouvelles facettes.

SPIRALE INFERNALE

Pivot charismatique, Don (Jon Hamm) possède naturellement la (grande) place centrale du récit. Peggy (Elisabeth Moss), parfaite seconde et profil féminin imminent dans l’intrigue, tient une place majeure dans l’évolution de notre tête d’affiche, tandis que son ex-femme Betty (January Jones) déserte une partie des épisodes par son implication restreinte. Encore.

Affiche de Mad Men Saison 4

Pour les autres, Pete (Vincent Kartheiser) évolue avec succès, tout comme Joan (Christina Hendricks). Lane Pryce (Jared Harris) s’avère parfait comme associé complémentaire par son caractère plus docile et attachant, tandis que Roger Sterling (John Slattery) demeure l’archétype – aussi indispensable que méprisable – du commercial alcoolique et vénal. Le contrepoids parfait face à Don.

Et c’est justement par la complémentarité des différents personnages et leurs interactions que la série réussit encore une fois à passionner, ainsi que la justesse de son écriture, qui demeure ultra-réaliste. Nécroses, vices, romances et rivalités sont de nouveau au programme.

Affiche de Mad Men Saison 4

Les conséquences d’une telle spirale s’appliquent évidemment (et en partie) à Don, par ses réussites et ses échecs, effet miroir à la nouvelle agence : Sterling Cooper Draper Pryce. Par ses addictions au tabac, à l’alcool, et surtout aux femmes, on y voit le profil idéal – et décrit dans le final  – de l’homme au fond bon, faillible, et qui tente de s’améliorer. Un schéma, classique, rebattu encore et encore, mais qui fonctionne idéalement à la sauce MAD MEN, nouveau ponte du drama télévisuel et intemporel.

Ainsi, par un divorce difficile, un rôle de père absent, des secrets handicapant, des affaires en constante évolution, Don perd pied puis s’enlise dans un stéréotype parfait lorsqu’il demande subitement en mariage sa jeune secrétaire Megan (Jessica Paré) au rôle subtilement anecdotique puis d’importance. Avec un tel parcours et la décrépitude de l’industrie, le show promet encore de belles choses.


MA NOTE : 15.5/20

CRÉATEUR : Matthew Weiner

AVEC : Jon Hamm, Elisabeth Moss, January Jones, Vincent Kartheiser, Christina Hendricks,

Aaron Staton, Rich Sommer, Kiernan Shipka, avec Jared Harris, Robert Morse, et John Slattery, 

mais aussi : Cara Buono, Christopher Stanley, Jessica Paré, Jay R. Ferguson (…)

ÉPISODES : 13  / Durée : 48mn   ANNÉE DE DIFFUSION : 2010

GENRE : Drame    CHAÎNE DE DIFFUSION : AMC 

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