INDUSTRY – saison 1

EN DEUX MOTS : Dernière nouveauté HBO de l’année, Industry est curieusement calé sur la diffusion plus discrète du lundi soir sur la chaîne. Créneau pourtant moins affluent. Toutefois, avec HBOmax à la barre, la plate-forme tente une nouvelle forme de streaming et fait d’INDUSTRY – une série HBO original – l’un de ses premiers outils d’expérimentation.

Pour preuve, elle propose, à mi-saison, le reste de ses épisodes disponibles sur la chaîne de la Warner. Ainsi, le slogan de la série : ‘’Prove your Worth’’ s’applique ironiquement au show de Mickey Down & Konrad Kay, et de son potentiel succès.

‘’De jeunes fraîchement diplômés se disputent les quelque postes permanents d’une prestigieuse banque d’investissement à Londres. Jusqu’où seront-ils prêts à aller pour assurer leur avenir ?’’

Des young british traders… chez HBO !

Tel est l’angle d’attaque du dernier drama d’HBO de cette laborieuse année 2020. L’intrigue présente ainsi 5 jeunes profils complémentaires d’où en ressort principalement Harper (Myha’la Herrold), une charmante petite afro-américaine débrouillarde à souhait. Celle-ci donne la réplique a Rob (Harry Lawtey) fêtard invétéré et charmeur en colocation avec le plus rigoureux homosexuel Gus (David Jonsson). Celui-ci s’amourache de la belle Yasmine (Marisa Abela) – gosse de riche exotique qui arrondis les angles – tandis qu’Hari (Nabhaan Rizwan) ferme le petit groupe dans son rôle de geek d’origine indienne se mettant la pression pour suivre le mouvement.

Une pression bien réelle puisque celui-ci finira par succomber à une overdose de médicament au terme du pilote. En un épisode, Industry présente idéalement le rythme et les enjeux de cette 1ère saison qui allie modernité et efficacité. Tout en prônant la diversité réaliste de sa distribution au 1er plan.

Après Euphoria l’année dernière, Industry s’adresse également à un public plus jeune sur HBO. Notamment par ses principaux personnages et leurs addictions. Toutefois, comme la précédente mentionné, la série propose un petit plus. Avec son rapport à la nudité assumé et débridé, la série se veut contemporaine en abordant tous genres d’addictions (drogues, sexes, travails) et s’appuie sur la force et la suffocation du monde des traders. De la pression subie jusqu’à différentes formes d’harcèlements.

Si la série ne renouvelle pas la formule, elle transpose idéalement ses personnages secondaires récurrents via leurs différentes facettes (tantôt attendrissants, tantôt antipathiques). Facile de deviner que la série est dirigée par un ancien du métier, notamment vu le nombre de termes employés à l’écran. Pour un résultat certes crédible, mais ronronnant dans les termes abordés. Heureusement, c’est indéniablement la partie humaine qui passionne le plus ici. 

CONCLUSION

Et comme toujours sur HBO, les interprétations qui privilégient le talent naturel sont mises en avant à l’écran. On se passionne tout de même avec modération pour les difficultés de notre quatuor, d’où en ressort un triangle amoureux réussi, mais convenu.

Un quatuor qui s’oriente alors sur un trio lorsque Gus plaque l’entreprise dans le final, et que notre triangle finit embauché après diverses manipulations et mensonges. Reste à savoir comment la suite de la série sera gérer sur la longueur pour convaincre davantage.


MA NOTE : 14.5/20

Les crédits

CRÉATEUR(s): Mickey Down & Konrad Kay

AVEC: Myha’la Herrold, Harry Lawtey, Marisa Abela, David Jonsson,  Ken Leung, Priyanga Burford, Freya Mavor, Conor MacNeill,

Derek Riddell, Ben Lloyd-Hughes, Mark Dexter, Will Tudor, Sarah Parish, Amir El-Masry, Andrew Buchan, Nabhaan Rizwan (…)

ÉPISODES : 8  / Durée (moyenne) : 48mn / DIFFUSION : 2020 / CHAÎNE : HBO

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *