BOSCH – saison 3

EN DEUX MOTS : L’inspecteur Harry Bosch (Titus Welliver) est sur tous les fronts. Pour sa reprise en Avril, et lors du 1ère épisode de sa 3ème saison, la série forte d’Amazon multiplie les intrigues et pose le téléspectateur 1 an et demi après la fin de sa seconde saison.

Ce premier épisode clôture par ailleurs l’intrigue ouverte en fin de saison dernière avec le procès de Veronica Allen (Jeri Ryan), défendue par la redoutable Honey Chandler (Mimi Rogers), et qui finira libérée par le jury, sauvée par un ‘’non lieu’’. Un exemple parmi tant d’autres de l’authenticité dont la série nous a habitués, au niveau judiciaire comme policier, pour les différentes démarches administratives et décisions pétries d’injustices.

Les choses sérieuses débutent lors du deuxième épisode, qui pose les bases d’un suspense policier ultra solide grâce à trois intrigues distinctes (dont deux se relie), adaptés cette fois de deux romans de la saga littéraire (Les égouts de Los Angeles, 1992 / L’Oiseau des ténèbres, 2001).

Bosch parvient à se renouveler une nouvelle fois avec deux intrigues radicalement opposées de leur rythme, tout en découpant leurs avancements parallèlement au fil de la saison. Un montage digne des meilleurs et qui sautille de la traque d’un ex groupe meurtriers de Forces Spéciales ayant servi en Irak et Afghanistan, à une machination policière visant à faire tomber Bosch, dans le viseur constant des affaires internes. Cette intrigue révèle par ailleurs une belle ambiguïté chez l’inspecteur du L.A.P.D et met à mal ses relations avec son partenaire Jerry Edgar (Jamie Hector, formidable), que l’intrigue peaufine enfin par quelques aspects de sa vie privée. 

Une amélioration générale est à noter cette saison, puisque hormis le personnage secondaire de J. Edgar, l’histoire distille ici et là quelques éléments plaisant sur le casting secondaire et parvient toujours à faire vivre les nouveaux récurrents éphémères à la saison en cours (on pense à l’homologue de Bosch interprété par Paul Calderon, ouà l’ancien flic reconverti en chef de la sécurité (Arnold Vosloo), pour un réalisateur excentrique (John Ales), et tueur notoire. Autant de personnages fouillés, variés, et nombreux, qui évoluent dans un réalisme constant à cette ambiance Californienne meurtrière, passionnante de jour comme de nuit.                                                                                          

Une saison aboutie qui retrouve les qualités qui sont les siennes et notamment une intrigue passionnante, addictive, et recherchée, qui transpose toujours les romans de Connelly comme il se doit à notre époque actuelle. Son ambiance nocturne fait encore des ravages, et plus le temps passe et plus sa mise en scène banale s’efface aux profits d’une expérience télévisuelle complète. Justement, tous ces éléments qui font la force du show se regroupent dans un final savoureux, plein de suspense et qui relance l’intrigue autour du meurtre de la mère de Bosch.

Une nouvelle piste, un nouveau suspect haut placé : Bradley Walker (John Getz) et de quoi relancer tout l’intérêt d’une suite déjà très attendue et qui promet de décortiquer toute l’ambiguïté de la sphère politique dans la série. Passionnant !


MA NOTE : 16/20

CREATEUR(s): Michael Connelly & Eric Ellis Overmyer

AVEC: Titus Welliver, Jamie Hector, Amy Aquino, Madison Lintz,

et Lance Reddick, Paul Calderon, Paola Turbay, Arnold Vosloo,

John Ales, Jeffrey Pierce, Troy Evans, Gregory Scott Cummins,            

Yancey Arias, Steven Culp, avec Sarah Clarke, et John Getz (…)

EPISODES: 10  / Durée : 48mn    ANNÉE DE DIFFUSION: 2017

GENRE : Drame, Policier  CHAÎNE DE DIFFUSION : Amazon Prime

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