BOSCH – saison 2

EN DEUX MOTS : La série policière la plus prometteuse de la jeune plateforme Amazon revient au printemps pour une seconde saison, qui cette fois encore adapte plusieurs romans de Michael Connelly, pour en tirer une unique intrigue condensée en dix épisodes.

Au même titre que sa première saison qui transposé globalement 3 romans sur une toute nouvelle chronologie, la seconde s’inspire de 3 autres (Le Cadavre dans la Rolls, 1997 / Ceux qui tombent, 2011 / Le Dernier Coyote, 1995) pour livrer une intrigue plus musclé qu’auparavant.

C’est six mois après avoir envoyé valsé l’un de ses supérieurs par une fenêtre qu’on retrouve l’inspecteur Harry Bosch (Titus Welliver), qui reprend du service au côté de son partenaire Jerry Edgar (Jamie Hector), pour s’intéresser à l’assassinat d’un réalisateur de porno expert en blanchiment d’argent, retrouvé mort dans la coffre de sa Rolls. Parallèlement, c’est via le biais du jeune agent des Stups George Irving (Robbie Jones) qu’une seconde intrigue se tisse lorsque celui-ci s’infiltre, via son partenaire véreux (James Ransone), dans un groupe d’anciens flics ripoux.  

La première partie de la saison consiste à poser les bases de ces deux intrigues que l’on voit, sans surprises, se percutés pour faire écho à une seule et unique grosse machination à base d’exécutions, d’argent sale, de manipulations et de trahisons entre mafia Arménienne, anciens flics mercenaires, et avocats véreux.

Une intrigue bien plus terre à terre et musclé donc, mais aussi personnel pour la personne de notre héros, Harry Bosch, qui renoue avec son ex-femme (Sarah Clarke, récurrente cette saison) et sa fille Maddy (Madison Lintz), de Las Vegas jusqu’à Los Angeles, où celles-ci trouvent refuge suite à un kidnapping déjoué. Dans un second temps, c’est avec le personnage du chef de la Police d’Irvin Irving (Lance Reddick) que l’intrigue s’attarde, et notamment après l’exécution réaliste de son jeune fils infiltré, lors du 6ème épisode.

Après ces moments forts à mi-saison les enjeux de l’intrigue se révèlent peu à peu et le rythme s’accélère davantage jusqu’à une haletante fusillade meurtrière dans un parking de L.A, entre la mafia Arménienne et la bande du ripou Nash (Bret Sexton).Techniquement, la série policière s’est donc amélioré quant on la compare aux nombreux hors-champs de sa première saison, et compense son intrigue moins scabreuse et malsaine par une efficacité digne d’un polar à la Michael Mann.  

Dans un dernier temps cette saison traite sommairement, et notamment lors du final, de l’élucidation du meurtre de la mère prostituée de Bosch, 35 ans plus tôt. Un complément d’intrigue plaisant, bien qu’un brin grisant puisqu’elle est vite traitée, mais se révèle enrichissante.

La série effectue un virage réussi pour sa suite, qui parvient déjà à se renouveler en se différenciant de son aîné, tout en rendant cohérent son univers par le biais de caméos crédibles (via les personnages d’Annie Wersching ou Mimi Rogers…). Bosch, une valeur ajoutée. 


MA NOTE : 15.5/20

CREATEUR(s): Michael Connelly & Eric Ellis Overmyer

AVEC: Titus Welliver, Jamie Hector, Amy Aquino, Madison Lintz,

et Lance Reddick, Brent Sexton, Sarah Clarke, Robbie Jones,

Jeri Ryan, James Ransone, Matthew Lillard, Steven Culp (…)

EPISODES: 10  / Durée : 44mn    ANNÉE DE DIFFUSION: 2016

GENRE : Drame, Policier   CHAÎNE DE DIFFUSION : Amazon Prime

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