BLACK KNIGHT – saison 1

EN DEUX MOTS : Teasé comme un sérieux blockbuster made in Netflix, BLACK KNIGHT se dévoile dans un mois de Mai prolifique. En surfant sur la hype des K-Drama (productions coréenne) cette adaptation d’un weebtoon local jongle entre les genres pour séduire. Avec la plateforme au N rouge comme producteur, nul doute que cette nouvelle série à l’ambition de cartonner sur une plateforme perdition constante.

Dans un futur dystopique ravagé par la pollution de l’air, la survie de l’humanité dépend de livreurs atypiques surnommés les « chevaliers noirs ».

Netflix

Un mélange des genres qui rappelle parfois Elysium ou Mad Max, et parfois même Squid Game. BLACK KNIGHT vaporise pourtant autant de poussière dans les yeux que son univers en regorge. Agrémenté d’un aspect teenage, via le destin d’un de ses jeunes héros en quête de vérités, la série aligne les standards Netflix. Vous l’aurez compris, à l’arrivée un bon pétard mouillé comme le géant américain sait se les approprier. Et une critique qui manque d’air autant qu’elle s’avère concise à l’extrême, désolé.

BAD MAX ET ENLYSIUM A RINGARD VILLE

Avec 4h30 au compteur répartis en 6 épisodes, cette première saison survole et prouve qu’elle n’a pas grand chose à raconter à son sujet. Un sujet sur fond de conspiration secrète, d’abus de pouvoirs, de classe sociale manipulée, et de récit initiatique mystérieux. Un tout, recouvert du genre thriller d’action-policier avec une pincée de Science fiction assez ringarde. Bonne nouvelle : pas mal d’action à la clé.

En son centre la série présente majoritairement le destin de deux héros (Kim Woo-bin / Kang You-seok). Pourtant entre sa mystérieuse tête d’affiche ou le jeune réfugié sans passée, l’intrigue semble incapable de choisir son catalyseur de manière concrète. Dans une formule pourtant enfermée par ses barrières narratives. Hélas, quasiment aucuns autres personnages (4 seulement sont crédités) ne viennent agrémenter un rythme pourtant déjà concis.

Ses problèmes de scénario se répercutent sur son univers tout entier, qu’il s’agisse de sa mythologie, de ses flashbacks, jusqu’à un concept aussi expéditif que crédible. La série se montre aussi originale que son titre : c’est-à-dire proche de zéro. Avec un genre post-apocalyptique éculé, il faut dire que BLACK KNIGHT avait beaucoup à faire pour convaincre. Ici elle échoue totalement dans sa mission et finalement son format court s’avère être un bien en soi. 

Pour preuve, le show coréen est une succession de stéréotypes. Avec une intrigue à la tragédie complète mais avec des touches d’humour et de légèreté très mal gérée. Cerise sur le gâteau, sa bande originale risible tente de donner le tempo avec des années de retard. Un élément qui définit parfaitement cette première saison. Reste quelques effets de mise en scène racoleur et ringard sous une enveloppe relativement solide. Le tout cumulé, BLACK KNIGHT demeure l’un des nouveaux nanars de la plateforme. Même si son succès semble tout tracé.


CONCLUSION

Les + :

  • Son format court et des scènes d’actions correct
  • Un univers peu original MAIS une enveloppe suffisamment solide pour éviter le naufrage total

Les – :

  • Hélas la liste est longue

MA NOTE : 10/20

CRÉATEUR(S) : Cho Ui-seok, Shin Yeon-ju, Kim Hyun-deok

AVEC : Kim Woo-bin, Song Seung-heon, Kang You-seok, Esom (…)

ÉPISODES : 6 / Durée : 45mn / DIFFUSION : 2023

GENRE : Thriller, Action, Science-fiction / CHAÎNE : Netflix

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