AMERICAN CRIME STORY : The Assassination of Gianni VERSACE – saison 2 (anthologie)

Faux profil

EN DEUX MOTS : Il aura fallu deux années pour découvrir la deuxième production American Crime Story, et ainsi changer de style en abandonnant le genre judiciaire aux faveurs d’une fable sous forme de chasse à l’homme. Cette deuxième saison se renouvelle rapidement face à son aînée en traitant son intrigue de façon purement dramatique, malgré la violence des événements qui si déroule. Le point de départ de cette odyssée aux apparences flashy son entièrement résumé de son titre : L’assassinat de Gianni Versace (Edgar Ramìrez). En 1995 devant sa propriété à Miami.

On y découvre une ville de Floride entre deux mondes : celui de l’homme en cavale, craintif et désorienté face à l’homme accompli, serein, vivant dans le luxe. Le pilote de cette nouvelle saison démarre sur les chapeaux de roues et délivre un réel talent sur son imagerie. Sur deux premiers épisodes forts convaincants et rempli de flashbacks le téléspectateur tentent de comprendre les étranges conséquences autour du meurtre du célèbre designer Italien.

 Contre toute attente, et dès le 3ème épisode, cette saison s’intéresse principalement au profil toute en nuances du tueur lui-même, Andrew Cunanan (Darren Criss), à défaut de développer la vie de Versace.       

Une tendance confirmée au fil de la saison, puisque l’icône Italienne n’apparaît (et parfois ‘’brièvement’’) que sur 6 des 9 épisodes qui composent cette nouvelle aventure anthologique. A l’instar de Pénélope Cruz, qui incarne ici la sœur de Versace, Donatella, héritière d’un empire de la mode. Un constat presque décevant tant il y avait de ressort dramatique à approfondir dans la vie maussade du designer.

C’est alors qu’à la manière d’un Memento, l’intrigue décortique peu à peu le passé de Cunanan, du meurtre tant relaté jusqu’à sa propre enfance, et a chaque fois en étapes fondamental de sa vie. Malgré quelques confusions et nouvelles interrogations qui s’enchaîne tout au long de chaque nouvel épisode, le scénario fait preuve d’une rigueur d’écriture remarquable et permet à de nombreux personnages secondaires (voir l’intégralité cité) d’exister le temps d’un épisode (comme le prouve les excellentes prestations de Cody Fern, Jon Jon Briones,ou encore Judith Light). 

N’ayant rien à prouver côté techniques tant le charme des années 90’s déborde à l’écran (cadrage, costume, comme bande-son), cette saison est une belle réussite grâce à son interprète principal. Même si la majeure partie du temps elle nage dans un flou artistique pas toujours maîtrisé.        


MA NOTE : 15/20

CREATEUR(s): Larry Karaszewski & Scott Alexander

AVEC: Darren Criss, Edgar Ramìrez, Penélope Cruz, Ricky Martin, Finn Wittrock, Cody Fern, Max Greenfield, Dascha Polanco, Will Chase, Michael Nouri, Joanna Adler, avec Jon Jon Briones, et Judith Light (…)

 EPISODES: 9  / Durée : 52mn   ANNEE DE DIFFUSION: 2018

GENRE : Drame, Thriller, Biopic    CHAINE DE DIFFUSION : FX

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