VIKINGS VALHALLA – saison 2

L’aventure passerelle

EN DEUX MOTS : Si son renouvellement très précoce de trois saisons avait été annoncé dès son lancement, le retour de VIKINGS : VALHALLA s’avère presque trop expédié, lui aussi. A l’heure actuelle, celle de la pandémie, où les productions nous font languir parfois deux ans et plus, cette saison revient moins d’un an après son ouverture.

Et ceux dans une nouvelle salve de 8 épisodes qui ajoutent encore 6 heures au compteur. Soyons clair, cette critique sera brève relativement courte et peu inspirée. Autant que l’intérêt qu’apporte cette suite à un univers aussi démodé (déjà) que sa formule d’aventure historique. 

Plus qu’imparfaite VALHALLA saison 1 nous présenter un univers avec ses us et coutumes bien connus. Une formule à l’ambiance, aux lieux comme aux personnages sans grande surprise. Cette saison surfe sur cette lancée bien évidemment, mais avec moins d’énergie encore. Si c’est possible. 

Et contrairement à sa première saison au moins composée de deux scènes de batailles à grandes ampleurs, cette suite si soustrait et opte pour un récit d’aventure. Majoritairement. Car il y a aussi une intrigue de couloirs, d’intrigues politiques. Hélas…

VOUS AVEZ DIT AVENTURE ? 

Sous le joug d’un showrunner pas tout jeune, lui aussi quasiment soustrait à l’écriture de sa propre série, VIKINGS : VALHALLA 2 enchaîne scénaristes et réalisateurs. Pour un résultat pas nécessairement décousu, mais bel et bien sans passion. Ronronnant. 

Un récit on y retrouve le même nombre de récurrents (c’est à dire peu) dont trois têtes d’affiches en pilote automatique. Après un épisode de reprise très bancale (notamment technique) la forme de ce nouveau récit se dessine et divise cette saison en 4 intrigues. 

SI C’EST ÇA LE VALHALLA, J’EN VEUX PAS

Deux amants se séparent, les bruits de couloirs hantent la demeure royale de Londres, et d’anciens ennemis Vikings font des pactes absurdes. Des intrigues qui vont du Groenland (pour un ennui total) jusqu’à des voyages paralysés par la platitude de ses enjeux émotionnels. En mouvement ou statique, le résultat est similaire et totalement conventionnel. 

Le pire réside dans l’écriture de ses personnages, sans épaisseur. Stéréotypés. Composés d’un nombre non négligeable de personnages secondaires, voire tertiaires, qui ne fait que ralentir le rythme d’une aventure qui semble s’étendre à l’infini. (Il suffit de voir le voyage entre la Russie et Constantinople, interminable). 

Vient ensuite sa technique, qui, associée d’une mise en scène anecdotique, ne délivre aucun climax d’aventure. Ni de tension. Qu’il s’agisse de son déroulement, ou dans ses moments d’actions, assez rares eux aussi. (Et de toute façon mal exécuté). 

CONCLUSION

Il convient à ce nouveau fourre tout Netflix d’être bing-watché avec rapidité tant il est empreint à la linéarité. Néanmoins après seulement 16 épisodes, VIKINGS : VALHALLA semble ne rien retiré de son aventure. Une saison passerelle à l’effet somnifère. 


Les + : 

  • Un univers historique malgré tout passionnant, bien que ringardisé

Les – : 

  • Un déroulement d’aventure qui semble étiré à l’excès 
  • Une technique conventionnel, couplet de rares effets spéciaux abominable
  • Des personnages insignifiants

MA NOTE : 11/20

CRÉATEUR : Jeb Stuart

AVEC : Sam Corlett, Frida Gustavsson, Leo Suter, Jóhannes Haukur Jóhannesson, Laura Berlin, David Oakes, 

mais aussi : Bradley Freegard, Bradley James, Pollyanna McIntosh, Stanislav Callas, Hayat Kamille, Sofiya Lebedeva,

Marcin Dorocinski, Yngvild Støen Grotmol, Taylor James, Kayode Akinyemi, Ailbhe Cowley, Henessi Schmidt, Søren Pilmark (…)

ÉPISODES : 8 / Durée : 48mn / DIFFUSION : 2023

GENRE : Drame, Aventure, Historique / CHAÎNE : Netflix 

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