THE WALKING DEAD – saison 9 (Partie 1)

EN DEUX MOTS : Avec ses audiences en chute libre et le départ annoncé de sa tête d’affiche au cours de la saison à venir, difficile d’imaginer pour ce TWD un réel renouveau malgré la persistance de la chaîne AMC pour sa poule aux œufs d’or.

Un renouveau qui commence toutefois intelligemment par un changement de showrunner (Angela Kang succède à Scott M. Gimple, à la joie des fans), et un saut temporel (d’un an et demi) pour cette nouvelle intrigue. Malgré la solidification des différentes communautés, les tensions subsistent et menacent l’équilibre serein des différends leaders. 

Parmi eux, Rick (Andrew Lincoln) tente avec foi et détermination de maintenir l’équilibre d’un avenir civilisé. Et il faut avouer que les premiers épisodes de cette 9ème saison apportent un nouveau souffle à la saga, et ceux en utilisant des procédés simples et efficaces. Entre une mise en scène et un dosage du suspense plus rythmé, des dialogues plus travaillés, et l’utilisation complète du casting, la série parvient sans mal à convaincre.

Alors qu’en vient l’épisode fatidique, le 5, du départ annoncé de l’emblématique Rick Grimes, les cœurs se serrent. Un épisode qui s’avère poignant, enchaîne les caméos efficaces (Jon Bernthal, Sonequa M. Green, et Scott Wilson) et démontre une dernière fois l’immense bravoure d’un héros mythique dans l’univers The Walking Dead

En plus de livrer une porte de sortie astucieuse à l’ancienne tête d’affiche pour une éventuelle réapparition dans un dérivé de l’univers post-apocalyptique (confirmé dans 3 téléfilms), la fin de l’épisode parvient à nous surprendre agréablement avec un significatif saut temporel de 6 ans, lorsque qu’on découvre un nouveau groupe sauvé de justesse par la fille même de notre héros, âgée de 10 ans. 

Seule ombre sur le tableau, le personnage phare de Maggie (Lauren Cohan), également sur le départ, profite de cette ellipse pour tirer miraculeusement sa révérence.    

Toutefois, l’unique question était de savoir si TWD pouvait survivre sans Rick et l’icône qu’il représente ? Une réponse qu’on peut confirmer par la positive lors du mid-season, au vu des trois épisodes diffusés jusqu’à présent. Pour y parvenir, la série mise sur différents éléments majeurs, le premier étant le renforcement du trio de tête restant à l’écran (Norman Reedus / Danai Gurira / Melissa McBride). Un traitement qui fonctionne équitablement entre l’écran et l’intrigue, et qui remet (enfin) sur pied toute la force du personnage de Daryl. 

Le second élément vient de sa nouvelle intrigue avec l’arrivée tant attendu de nouveaux ennemis cruels et charismatiques que représentent Les Chuchoteurs. Distillant une cohérence, une épaisseur, et un suspense dans son intrigue (avec la mort de Jésus (Tom Payne) dans les dernières minutes de l’épisode 8), tout en modifiant astucieusement les grandes lignes des comic’s, la série revient sur le devant de la scène pour une saison complète qu’on espère tout aussi réussi que sa 1ère partie.                         


MA NOTE : 15.5/20

CREATEUR(s): Angela Kang & Robert Kirkman

AVEC : Norman Reedus, Danai Gurira, Melissa McBride, Alanna Masterson, Josh McDermitt, Christian Serratos, Seth Gilliam, Ross Marquand, 

Khary Payton, Tom Payne, Pollyanna McIntosh, Callan McAuliffe, Katelyn Nacon, Avi Nash, Cooper Andrews, Eleanor Matsuura, Nadia Hilker,

mais aussi : Lauren Ridloff, Dan Fogler, Matt Lintz, avec Andrew Lincoln, Lauren Cohan, et Jeffrey Dean Morgan (…) 

 EPISODES : 8 / Durée: 45mn     ANNÉE DE DIFFUSION : 2018

GENRE : Drame, Epouvante-Horreur    CHAÎNE DE DIFFUSION: AMC

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