BETTER CALL SAUL – saison 2

EN DEUX MOTS : Continuité parfaite pour ce spin-off des créateurs de Breaking Bad, qui continuent d’étoffer leurs univers et personnages dans une suite aussi homogène que sa première saison. On retrouve donc Jimmy McGill  (Bob Odenkirk) là où on l’avait laissé, en pleine indécision. Cependant l’épisode démarre également dans une intro semblable que sa première saison, avec un jolie noir et blanc présentant à nouveau Saul dans sa nouvelle vie bien sinistre, et un brin paranoiaque.     

Cette continuité parfaite est un atout autant qu’un défaut. Pour cela Better Call Saul repose sur une écriture indissociable et réellement efficace. Elle saisit allégrement l’authenticité des personnages d’une façon flagrante de réalisme tout en décortiquant faiblesses et charme naturel de sa distribution (même si les personnages de l’avocate Kim (Rhea Seehorn) & Nacho Varga (Michael Mando) s’étoffent doucement). Evidemment cela rend plus détestable que la normale la courte palette de personnages.

Cela permet aussi de rendre plus que sympathique et attachant ce fameux Saul quand on détail le véritable caractère de ce loser débrouillard. Cependant, ce charme imputable ne suffit pas à faire tenir la construction d’une saison toute entière. C’est sur ce point négatif que la série se caractérise tout de même sur l’expression toute faite ‘’tout ça pour pas grand-chose’’.

C’est donc relativement sans gros rebondissements que ce thriller dramatique se poursuit agréablement. Décortiquant toujours si bien l’essence si particulière du Nouveau-Mexique dans une ambiance 100% U.S débordant de clichés, on s’amuse à découvrir toujours un peu plus les personnes qui la peuplent.

Petit à petit, on avance en sachant comment et pourquoi le personnage qu’on connaît si bien deviendra cette facette si atypique de Saul Goodman. Tout comme l’intrigue secondaire autour de Mike (Jonathan Banks), multipliant les clins d’œil et les références à Breaking Bad autour du cartel Mexicain avec notamment les guests Salamanca (Mark Margolis & Raymond Cruz).

Par conséquent Better Call Saul n’est pas vraiment indispensable pour l’instant, juste incroyablement linéaire et sympathique. Elle procure par conséquent ce plaisir indiscutable par le biais d’un scénario peaufiné de A à Z. Pas surprenante certes, mais plaisante par nécessité.


MA NOTE : 14.5/20

CREATEUR(s): Vince Gilligan & Peter Gould

AVEC: Bob Odenkirk, Jonathan Banks,

Rhea Seehorn, Michael Mando,

Michael McKean, Patrick Fabian,

mais aussi : Kerry Condon, Ed Begley Jr., Jessie Ennis, avec Mark Margolis, et Raymond Cruz (…)

EPISODES: 10 / Durée : 48mn  ANNÉE DE DIFFUSION: 2016

GENRE : Drame, Thriller   CHAÎNE DE DIFFUSION : AMC / Netflix

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