HOLLYWOOD

Espoirs & nostalgies hollywoodienne

EN DEUX MOTS : Pour leur seconde collaboration avec NetflixRyan Murphy & son comparse Ian Brennan (Glee / Scream Queens / The Politician) s’attaquent à la mythique industrie Hollywoodienne, avec pour la 1ère fois une mini-série, sobrement intitulé : HOLLYWOOD.

En s’inspirant de nombreux acteurs et producteurs célèbrent de l’époque, les deux showrunners rendent hommage à l’âge d’or du cinéma, celui de l’après seconde guerre mondiale, et des studios démesurés – aussi bien sources de faiseur, comme destructeur, de rêve pour des stars à en devenir.  

Dans ce contexte et cette décortication si particulière du show-biz, les deux hommes alimentent leurs histoires à leurs propres desseins et rendent également hommage aux minorités qu’ils aiment tant – LGBTQ –  le tout résonnant comme une ode et un chant d’espoir.   

Le résultat s’avère à la hauteur des travaux précédents de l’auteur prolifique : clinquant, rythmé, efficace. Avec ses 6 h au compteur, Hollywood répartis son histoire de façon typique avec un début, un milieu, et une fin. C’est deux premiers épisodes – ‘’Hooray for Hollywood: Part I & II’’ – comptabilise à eux deux 1h30 et se présente comme l’introduction de son univers, présentant les personnages et leurs aspirations personnelles. Des personnages variés, hauts en couleurs, qui se scindent en 2 catégories : les jeunes idéalistes / les plus vieux qui connaissent le système.

A ce titre, Hollywood livre quelques belles partitions côté interprétations, et notamment pour sa seconde catégorie, avec à sa tête des visages familiers du petit-écran.

Excentrique et caricaturé, la série déploie des rôles sans grandes épaisseurs mais efficace au possible – L’éternel Sheldon de Big Bang Theory – Jim Parsons interprète un odieux agent – producteur qui abuse de jeunes acteurs masculins, Dylan McDermott se glisse dans la peau d’un dandy gérant une station-service servant en réalité de service de prostitution pour de riche client, ou encore Patti LuPonne qui va se retrouvée à la tête du fictif ACE Studio, où la majeure partie des événements vont se déroulés.

En représentant un studio immense et rentable qui risque la faillite en produisant un film progressiste, le show s’intéresse à rendre possible l’impossible lorsque le long-métrage en question – Meg – va créer l’événement et abattre les barrières entre les minorités et les blancs. Par une résolution féérique, ce film réalisé par un Sino-américain (Darren Criss), écrit par un Afro-américain homosexuel (Jeremy Pope), et ayant comme tête d’affiche une belle Afro-américaine (Laura Harrier) va naturellement remporter une flanqué d’oscars et servir d’ancrage pour une fin typiquement Hollywoodienne.

Certes, cette ribambelle de bons sentiments s’avère souvent too-much et ne procure que des sentiments fictifs, mais la tirade d’espoir qui l’entoure réchauffe suffisamment le cœur pour nous satisfaire. 


MA NOTE : 14/20

CRÉATEUR(s): Ryan Murphy & Ian Brennan

AVEC: David Corenswet, Jeremy Pope, Darren Criss, Laura Harrier, Samara Weaving, Jake Picking, Joe Mantello, Holland Taylor, avec Jim Parsons, Dylan McDermott, et Patti LuPone, 

mais aussi : Maude Apatow, Michelle Krusiec, Rob Reiner (…) 

 EPISODES: 7  / Durée : 50mn   ANNÉE DE DIFFUSION: 2020

GENRE : Drame, Historique   CHAÎNE DE DIFFUSION: Netflix

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